Nous avons quitté les îles Vesterålen sous la pluie et nous arrivons sur les îles Lofoten.
Notre premier réveil
L’archipel des Lofoten s’étend sur 1200 km2 et compte une multitude d’îles reliées entre elles par des ponts, des tunnels parfois sous-marins ou de simples digues.
Vers la fin avril, le séchage à l’air libre des morues, appelées Tørrfisk ou Stockfish, couvre environ 400.000m2. Ce poisson séché contient 80% de protéines et son poids est réduit de 80% après séchage. Il se conserve jusqu’à 2 ans et il suffit de le faire tremper 10 jours avant de pouvoir le cuisiner. Cette pêche traditionnelle se pratiquait déjà il y a plus de 1000 ans.
A Henningsvær, il y avait juste assez de surface plane pour un terrain de foot.
A Bøstad, un site viking a été reconstitué sur le lieu même des découvertes archéologiques des années 80. Les vestiges datent de 500 et 950 après JC.
Sur le lac, 2 reproductions de navires vikings. L’original datant de 900 après JC est conservé au musée d’Oslo.
Téléportation aux Antilles. Mais où sont passés les palmiers ?
Hamnøya
Tiens, des maisons jaunes…Sakrisøya
Reine et ses maisons sur pilotis
Nous nous engageons dans une randonnée un peu particulière. Il s’agit de grimper au sommet d’une montagne via un escalier sans fin, vertigineux. Nous avons battu notre record de montée de marches qui était de 680 au Puy de la Vache dans le Massif Central. Ici nous en avons compté 1280.
Dernier village de l’archipel, Å, qui se prononce O. Comment faire plus simple ?
C’est un village musée mais joli.
Les mouettes nichent partout où elles peuvent et font un chahut assourdissant, d’où l’expression “vos …. les mouettes”.
Voilà, nous quittons cette magnifique région par le ferry qui nous ramène sur le continent, à Bodø. Il est 20h30 quand on embarque et 00h45 quand on débarque avec 1h de retard. Y a plus qu’à trouver un bivouac mais comme il fait jour, ça ne devrait pas être trop difficile. Bien pratique ce soleil de minuit.
Voilà un mois que nous voyageons. 6650km au compteur et 5 ferries. 1 jour de pluie.