Avant de quitter le Nicaragua, nous visitons rapidement quelques villes du nord
Masaya et son vieux marché
Estelli
Pour finir la journée au canyon de Somoto. Mais comme toute cette partie du pays, le canyon est archi-sec et manque un peu d’intérêt.
Nous ne sommes qu’à quelques km de la frontière et à 8h30 du matin, il n’y a pas grand monde.
Pour une raison obscure puisque nous quittons le pays, ils font passer la voiture dans un scanner géant. 1h pour faire les formalités.
Pour entrer au Honduras, l’immigration nous demande de payer l’équivalent de 35$ mais en monnaie locale, le lempira. Comme nous sortirons du pays dans la même journée, je n’avais pas prévu d’acheter des lempiras. Heureusement des changeurs de monnaie traînent dans le coin et je peux changer juste ce qu’il faut.
Après vérification de nos vaccins fièvre jaune, on passe à la douane. Là il faut 3 photocopies de tout. Pas de problème, j’ai tout prévu. Oui mais il faut aussi la photocopie du tampon d’entrée dans le pays.
Pas le choix, il faut aller dans une petite cabane en bois où une vieille Kyocera suffoque sous la poussière.
Encore 2 contrôles et on entre au Honduras. Mais ce n’est pas fini car il faut aller faire tamponner un des papiers à un poste 5km plus loin où des chauffeurs poids lourds attendent que la fonctionnaire ait fini son café. Il fait 35 degrés, sans ombre. Un chauffeur sympa nous cède sa place car en général les (rares) touristes passent après tout le monde au risque de devoir dormir sur place.
Au bout de 2h, tout est ok. On fonce vers la frontière suivante. Le soleil est écrasant, le vent est chaud, les paysages sont voilés.
En début d’après-midi on ressort du Honduras et on entre au Salvador, sans rien payer et sans tracas.
Encore 2 h de route et enfin on arrive dans un petit havre de paix à la Playa Cuco, chez Adela, avec douche, accès direct à la plage et pour dîner, ses fameuses pupusas (galettes de pâtes de maïs ou riz, fourrées à tout ce qu’on veut, façonnées à la main).