Costa Rica – Pura Vida !

Après tous ces jours et nuits ultra-chauds, on aspire à un peu de fraicheur.

Nous partons vers Alajuela et plus précisément à Garita où nous nous installons chez Luis et Gabriela. Ce sont des Ticos (Costaricains) qui ont beaucoup voyagé à moto et qui accueillent tous les voyageurs de passage. Leur jardin est un petit paradis, ombragé, aéré où se balade toute une ménagerie, poules, dindons, aras, toucan, perroquets verts, faisans et chihuahuas. 

A Carthagène, faute de trouver des filtres à huile, nous en avions commandé chez Cipere en Allemagne et fait livrer ici. Quand nous sommes arrivés, le paquet était à la douane et Luis est allé le chercher. Mais il a dû batailler ferme avec le fonctionnaire pour pouvoir l’emporter. En effet, ce fournisseur a l’habitude de joindre à ses livraisons des petits sachets de bonbons en forme de 2cv. Et ça, à la douane costaricaine, ça ne passe pas. Si Luis n’avait pas été là, le colis serait reparti aux services sanitaires ….

Quentin peut faire une nouvelle vidange moteur et changer le filtre, ce qu’il n’avait pas pu faire à la vidange précédente chez les bomberos de Medellin.

Chez Luis, nous ne sommes pas les seuls voyageurs. Il y a aussi Carl, un Californien qui voyage avec un gros Toyota 4×4 qui tracte une caravane tout-terrain et qui est littéralement tombé amoureux de la deuche. A tel point que pendant que Quentin bricole, il arrive avec son tabouret et se met à polir les inox des grilles de phares et des rétroviseurs.

Parmi les choses à faire, il faut aussi faire par internet, la demande d’autorisation d’entrer au Nicaragua. Pas compliqué mais indispensable pour passer plus « rapidement » la frontière.

Et enfin, nous décidons d’envoyer notre drone par la poste au Canada car ils sont strictement interdits au Nicaragua et au Mexique et qu’outre des amendes et la confiscation, on risque aussi la prison. On n’a pas trop envie de prendre le risque.

Une fois tous ces tracas administratifs réglés, nous laissons la remorque et nous partons à l’assaut du volcan Poas et son lac de cratère aux eaux acides. Mais malheureusement il est complètement dans le brouillard et il tombe des cordes. 

Un peu frustrés, nous prenons les petites routes qui traversent des grands domaines de café et de cannes à sucre, jusqu’à Grecia et son église faite en panneaux de métal fabriqués en Belgique à la fin du 19ème siècle.

Un peu plus loin, le village de Sarchi est réputé pour la fabrication de charrettes à boeufs en bois et peintes à la main. Aujourd’hui elles n’ont plus d’utilité mais ils continuent à en produire comme décoration.

Nous faisons quelques courses au marché central de Alajuela avant de rentrer et de prendre les derniers conseils de Luis pour la suite de notre itinéraire.

Au fil des jours nous avons appris à reconnaître les différents cris (hurlements serait plus exact) des paons alors que les aras nous réveillaient tous les matins avec des « hola! ». Après ces 4 jours d’immersion dans la vie costaricaine, il est temps maintenant de repartir, direction le volcan Arenal.

Salut Léon !

3 réflexions sur “ Costa Rica – Pura Vida ! ”

  • 19 mars 2019 à 22:18
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    Allo Alajuela, ici Bruxelles,
    Vous voilà donc en Amérique centrale et nous revoilà enfin en «piste». Peu présents (en prose), nous n’avons toutefois pas raté une seule ligne de vos comptes rendus ni une seule photo de votre parcours. Je trouve que Carine (si c’est bien toi qui fait les photos) devrait concourir aux Sony World Photography Awards, un des concours les plus réputés dans le genre. Tout cela ménage en tout cas des pauses salutaires en ces temps agités.

    31.860 km pour l’Amérique du Sud! Podferdek ça en jette. C’est à peu près mon kilométrage en 4 ans et celui de JM en 5 ans. Sans blague c’est vrai, mais il faut dire que nous privilégions la Stib pour nos déplacements privés à Bxl. Sinon, 31860 est aussi le code postal de Labarthe-sur-Lèze dans la Haute-Garonne. Mais vous le saviez sûrement…

    Quentin, tu n’as pas pensé à faire décorer ta remorquer dans le style charrette à bœufs de Sarchi?

    Enfin, puisqu’ils viennent faire la roue près des vôtres, autant savoir que les paons braillent (seraient-ils aveugles?) ou criaillent. Pauvre Léon!

    Bonne route pour la suite les amis, émerveillez-vous et nous aussi.

    Dikke kus de nous

    Réponse
  • 19 mars 2019 à 11:55
    Permalink

    Rapport d’autant plus apprécié que la balise s’est mise en chômage et qu’on n’arrive plus à vous suivre !
    Vu le bonheur qui jaillit à chaque paragraphe, on est heureux de constater que l’émerveillement est toujours de mise et l’attrait du périple toujours bien présent, en prime, la galerie des admirateurs s’agrandit, vous allez devoir beaucoup écrire aux nouvel-ans 🙂
    « Hola, héla », on a aussi entendu ces interjections même à Transinne lors de la visite d’une autre oiselle !!!!!
    L’abondance des étals de marchés nous laisse toujours rêveurs surtout à la saison européenne où, à part mandarines, pommes poires, c’est la disette.
    Vous approchez du Mexique, plus qu’une frontière, on souhaite ardemment que vous avez prévu une sécurité pour ce pays.
    Bonne route
    Bisous

    Réponse
  • 19 mars 2019 à 06:46
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    – Holà
    – LEEEEOOON
    – Holà
    – LEEEEOOON

    ‍♀️

    Réponse

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