La Chicha de Coyol

Pour la nuit, nous nous arrêtons un peu avant La Cruz, chez un Hollandais qui a épousé une Nicaraguayenne. Ils ont transformé un vieux dépôt de pneus en un restaurant et dortoirs et nous pouvons nous installer dans leur jardin avec vue sur le rio Tempisquito.

En fin d’après-midi, ils nous emmènent chez des fermiers du coin qui récoltent la sève du Coyol. Il faut d’abord abattre l’arbre, faire un trou rectangulaire au sommet du tronc et laisser agir. Un liquide blanchâtre va remplir cet espace pendant une semaine et chaque jour Luis pourra en récolter environ 2l. Après avoir écumé le dessus, nous pouvons déguster ce breuvage un peu fermenté et même le chien y aura droit. Une fois le récipient vide, nous mangeons un peu de chair, très tendre. Avant de partir, Luis recouvre le tout de feuilles et pose une grosse pierre pour que le renard ne vienne pas se servir.

Le lendemain matin, en prenant notre petit-déjeuner, nous regardons les singes hurleurs passer de branche en branche avec leur petit sur le dos.

On a bien fait de s’arrêter ici !

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