Voilà encore un endroit qui peut figurer sur notre liste « j’y-étais-en-2cv ».
Pour y arriver, nous devons passer des ponts, des tunnels, affronter quelques embouteillages et même si on a bien vérifié l’itinéraire hier soir, monter une rue bien raide.
Nous restons ensuite sur le bord de mer pour arriver au Crissy Field Park, quasiment au pied du Golden Gate Bridge. Nous pourrons y dormir gratuitement avec à disposition eau potable et toilettes.
Pour l’instant il est dans la brume, dévoilant pudiquement quelques mètres sous son tablier.
Le temps est superbe, on se dit que ça va bien finir par se lever. Mais le suspense est trop long, on part à pied le long de la baie jusqu’au Fisherman’s Wharf. Le soleil cogne mais le vent est froid.
A chaque point de vue, le pont s’offre un peu plus.
On finit par l’oublier pour profiter de ces terribles rues qui montent et qui descendent et de l’ambiance bobo.
Par contre, le Fish&Chips en barquette à 20$ nous refroidit un peu. En fait, tout est extrêmement cher ici.
La Coit Tower, du nom de la dame qui l’a financée pour honorer les pompiers…
Le Cable Car et les trolleys
La Lombard Street, la seule rue qui zigzague pour compenser les 27% de pente.
Le Pier 39 et ses otaries. Selon la loi californienne, les bateaux doivent partager l’espace avec les mammifères marins.
16 km plus tard, nous sommes de retour à notre bivouac du jour. On prend le temps de discuter avec des kite-surfeurs très intéressés par la voiture et avec Nad et Yo, Savoyards en balade.
Le soleil se couche sur un Golden Gate bien dégagé. Nous nous endormons, pleins d’espoirs pour demain.
Mais on ne peut pas toujours avoir de la chance et le lendemain matin, le pont est carrément invisible. On y va quand même et il faudra nous croire sur parole, Ptiket a roulé sur le Golden Gate Bridge.
De l’autre coté du pont, moins de brume et quelques photos sympas quand même.
Petit détour par Sausalito que l’on n’a pas du tout reconnue. Les vieilles maisons flottantes ont été remplacées par des marinas et habitations cossues – restent quelques vestiges de la « coolitude » d’antan…