Voilà encore une boucle bouclée.
Ce pays est beau partout, du début à la fin, rien ne vient gâcher le paysage.
Même après avoir vu la Scandinavie, nous n’avons jamais été blasés. Il y a ici un côté sauvage, désolé, bout du monde qu’on adore.
Il nous est interdit de faire de camping sauvage et c’est sans doute mieux comme ça. La nature a l’air tellement fragile, les rares plantes luttent pour leur survie et de toutes façons il n’y avait pas le moindre bosquet derrière lequel se cacher. Les pauvres bouleaux nains n’avaient même pas encore leurs feuilles. Malheureusement les campings, à quelques exceptions près, sont loin d’être glamours, se limitant souvent à de simples parking d’herbe spongieuse avec les sanitaires dans des containers. Aucune importance puisqu’on savait qu’on allait découvrir des merveilles le lendemain.
Côté météo, peut faire mieux. Du vent glacial, une petite pluie constante et soudain des journées ciel bleu. Le soleil nous chauffait d’un côté tandis que le vent nous refroidissait de l’autre.
Seul point très négatif, le volcan s’est vraiment mal organisé en entrant en éruption, de l’autre coté de l’île, le jour où nous embarquions sur la bateau pour rentrer. Nous n’avons pas ressenti la moindre secousse
Nous sommes maintenant sur le chemin du retour et j’ai établi un petit bilan :
• Trajet total : 8240km
• Trajet Islande : 3936 km
• 2 vidanges
• 1 crevaison
• 2 pneus arrière usés
• 1 pompe à essence
• 1 ensablement
• 2 démarrages à la manivelle
• 258180 pas, soit 188km de marche
• 1500 photos
• 3 rencontres deuchistes
Un bon nettoyage et Ptiket est prêt à repartir.