Alerte météo au vents violents sur quasiment toute l’île.
C’est comme en Ardèche, ça dégage le ciel et nous profitons de quelques rayons de soleil.
La péninsule de Vatnsnes est moins spectaculaire mais elle nous offre ce rocher de 15m de haut, Hvitserkur, dernier vestige d’une falaise volcanique.
A Ósar, une colonie de phoques nous nargue de loin, petits points blanc sur plage de sable noir.
Encore pas mal de pistes, bien gadoueuses et voilà ce qui arrive.
Le pneu est percé par un gros caillou, on est au bord de la route #1, on se dépêche de mettre la roue de secours. Les voitures nous frôlent à toute allure, personne ne s’arrêtera… autre pays, autres coutumes. Au camping du soir de Blönduós, Quentin met une chambre à air dans le pneu, le gonfle au compresseur et c’est bon.
La péninsule suivante offre des paysages encore différents et tout aussi fabuleux.
Le plaisir est un peu gâché par des soucis d’arrivée d’essence au carburateur. Ptiket hoquette dans les montées ou quand on lui en demande trop face au vent.
Ici la solidarité deuchiste va jouer à fond. On contacte Hlynur de Reykjavik en lui disant qu’on aurait sans doute besoin d’une pompe à essence. Il contacte alors Hjalti qui vit à Akureyri où nous nous rendons. Hjalti a une superbe 2cv Charleston. Nous arrivons chez lui vers 17h et Fjölnir nous rejoint avec des pompes d’occasion. Quentin bricole 3h pour tout revérifier et conclure finalement qu’il nous faudrait une pompe électrique – c’est le même problème que nous avions eu en Argentine, essence trop riche en alcool – Fjölnir repart et revient avec une pompe électrique toute neuve. Encore 30’ pour l’installer. On remercie chaleureusement nos sauveurs et on croise les doigts pour que ça fasse le job. Le trajet jusqu’au camping a en tout cas été normal. On pourra mieux juger sur la route demain.
Quelques exemples d’architecture islandaise pour changer des paysages.