Nous quittons cette petite ville sous la pluie, plein sud sur la Richardson Highway. Dommage que le ciel soit couvert car les montagnes sont magnifiques.
Nous longeons la Delta River mais aussi le fameux pipeline qui traverse l’Alaska de Prudhoe Bay à Valdez où nous serons dans quelques jours.
Achevé en 1977, il mesure 1290km. Parfois aérien ou souterrain, selon le type de sol rencontré, il est construit en zigzag pour résister aux forts changements de température mais aussi à un tremblement de terre de forte magnitude comme celui de 1964 (8,5 sur l’échelle de Richter).
Le glacier Gulkana
Ensuite, c’est direction plein ouest sur la Denali Highway, une piste de 250km qui fourmille de coins sauvages pour bivouaquer mais en ce samedi du mois d’août ils sont tous envahis par des camping-cars, motorhomes, des pick-ups avec le quad dans la benne ou tirant un plateau avec un… hélicoptère (on en a vu qu’un seul quand même !). Cerise sur le gâteau, la chasse au caribou est ouverte et ils ont tous le fusil en bandoulière. Pour la randonnée, c’est fichu.
On profite néanmoins du paysage car le soleil est revenu.
Sur le lac, un « beaver lodge, la maison des castors.
Arrivés sur la grand route qui rejoint Fairbanks à Anchorage, nous sommes dans le parc du Denali.
Le Denali est le plus haut sommet d’Amérique du nord. A une époque, il s’appelait Mc Kinley mais les Alaskans ont préféré lui redonner son nom d’origine. Il culmine à 6194m et a été vaincu en 1913 par l’Américain Walter Harper.
La température cet après-midi a atteint les 30 degrés celsius. Vous ne trouvez pas ça chaud ? Oui, mais nous sommes en Alaska quand même !
Côté mécanique, le démarreur ne fonctionne plus qu’à froid. C’est bon le matin au départ mais une fois que le moteur est chaud, plus moyen de démarrer à la clé. Quand on doit s’arrêter, on privilégie les endroits en pente mais ça n’est pas toujours possible. Alors on sort la manivelle et les biscoteaux. Il existe aussi une alternative moins physique en faisant contact entre la borne positive du démarreur et la commande du bendix. Quentin a déjà tout démonté mais pour l’instant pas moyen de trouver l’origine de la panne.
Nous arrivons à Anchorage pour retrouver quelques propriétaires de 2cv.