Escale à Hamburg

Nous restons debout jusqu’à 23h pour profiter de l’arrivée de nuit dans Hamburg.

Etonnante cette remontée de l’Elbe, très industrielle sur la rive droite et sauvage sur la rive gauche. Plus on approche de la ville, plus il y a de petites maisons quasiment à portée de main.

Dans la matinée, après avoir signé le registre, nous quittons le navire et le port à bord d’une navette et entamons une marche d’une heure pour rejoindre le centre ville. La météo est avec nous. Belle surprise, Hamburg que l’on imaginait industrielle est en réalité un très jolie ville faite de briques rouges, parsemée de canaux dont les quais sont aménagés pour bien profiter des beaux jours.

Nous avons bien évidemment mangé des hamburgers  succulents en terrasse, et si un petit vent frais devait nous faire frissonner, le restaurant met des couvertures à disposition de ses clients.


A 17h on reprend le chemin du port, toujours à pied, la navette et l’escorte jusqu’à l’ascenseur. Challenge du jour : monter les 12 niveaux par l’escalier après avoir marché 16km. Done. ☑

Hamburg c’est aussi un changement de Capitaine. Si le premier était déjà sympa, celui qui arrive est un Bulgare bon vivant, accessible et attentif à ce que nous fassions un bon voyage. Je pense qu’on ne va pas s’ennuyer même si nous ne serons finalement que 4 passagers. Il faudra aussi compter avec les 4 officiers qui nous donneront toutes les infos sur le cargo. A part le chef cuistot et son aide, nous ne verrons pas beaucoup le personnel philippin, toujours très gentil et prêt à discuter quand nous les croisons.

Prochaine escale Le Havre, demain en fin de journée.

🎥 video Hamburg

Jour J

Le Capitaine nous a confirmé le départ à 15h00 (fifteen hundred) pour arriver à Hambourg dimanche soir. En attendant, on observe le ballet des containers qui jouent à Tetris à l’avant. A chaque dépose, le cargo tremble de tous ses boulons.

    

On va jeter un oeil à la deuche qui s’est fait des nouveaux copains de taille. On a un peu pitié d’elle, toute menue entre ces mastodontes. On lui promet de revenir vite, à la prochaine escale.

C’est décidé, on ne prendra dorénavant plus l’ascenseur pour aller au pont nr 6 : 85 marches à descendre (j’ai la tête qui tourne), 85 à remonter (j’ai le souffle court). Le challenge est de les faire en courant d’ici Montevideo. Entre les escales, ce sera salle de gym, vélo et éliptique ou ping pong.

Nos compagnons de voyage sont pour l’instant un couple hispano-équatorien très sympa et source d’informations concrètes.  Il y aura peut-être d’autres voyageurs à Hambourg.

Embarqués

Ce matin est fébrile. Ça y est, faut y aller. On arrive sans encombre au quai 1333, encore quelques formalités et la barrière s’ouvre. C’est tout droit et au bout à gauche. La pluie tombe ce qui rend l’endroit un peu lugubre. 

Il s’avère qu’on est un peu trop tôt (on trépigne en fait) et on patiente sur le quai une vingtaine de minutes. Un marin italien veut rentrer la voiture lui-même mais Quentin n’a aucune intention de lui laisser le volant et il se contente de la place passager. Nous sommes au pont nr 6 et nous sommes tellement en avance que nous sommes tout seuls ! Ensuite un marin philippin nous conduit à notre cabine au pont nr 12. Petite mais fonctionnelle. Il nous présente au Capitaine et au cuisinier tout en nous délivrant les consignes de sécurité en cas d’incendie ou d’évacuation.

Il nous a également montré la laundry et la salle de gym mais on ne sait déjà plus où elles se trouvent. Par contre le mess on l’a retrouvé et à midi pile on s’attable pour notre premier repas, comme la cabine, fonctionnel.

Le cargo devrait quitter Anvers demain soir, direction Hambourg  (oui je sais, c’est pas le chemin mais ils n’ont rien voulu savoir) et puis Le Havre, Dakar,…

L’aventure commence aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas de notre silence involontaire pendant ce voyage. Nous aurons plein de choses à vous raconter quand nous toucherons terre à Montevideo ou peut-être avant à l’occasion d’une escale. La balise de la deuche devrait fonctionner sur le cargo, vous pourrez voir notre position sur le blog. Ou suivre le Grande Brasile sur le site de tracking des bateaux ici : https://www.vesselfinder.com/?mmsi=236543000 – MMSI : 236543000 – IMO : 9198123.

      

Embarquement imminent

La semaine dernière la date de départ était avancée au 7 juin. Cet après-midi, elle est repassée au 8 juin parce que le cargo « Grande Brasile » n’accostera que ce soir.

Avant que la date ne change à nouveau, nous faisons les démarches auprès des services de l’immigration. Ensuite, après avoir traversé le port gigantesque d’Anvers, nous arrivons aux bureaux de la compagnie Grimaldi.

On pensait devoir attendre jusqu’au 8 pour embarquer mais nous pouvons venir dès demain matin et nous pourrons nous installer dans notre cabine même si le cargo ne part pas tout de suite.

Merci JM de nous avoir baladés dans ce labyrinthe portuaire.

Maintenant il faut démonter la remorque et la bourrer dans la deuche. 90 minutes plus tard, elle a tout englouti.

        

Prologue

Nous devons rallier le port d’Anvers avant le 8 juin, ce qui nous laisse le temps de vagabonder sur les petites routes.

Première étape donc chez nos amis les “W-Alter” qui ont troqué leur bateau pour un Domaine viticole en Bourgogne, La Luolle. 

        

Ils mettent toute leur énergie (et ils en ont !) dans la production de vins bios et restaurent les vénérables dépendances du domaine. 

Malgré un emploi du temps bien rempli, Sandrine et Olivier nous ont fait déguster leur toute première production très prometteuse.

Le lendemain c’est par les routes des grands crus de Bourgogne et de Champagne que nous progressons vers le nord. Demain nous serons en Belgique.

Jour J – 34 (à peu près)

Ça y est, nous avons reçu notre billet maritime pour 2 passagers et 1 véhicule.

Après avoir changé 4 fois, la date de départ est prévue pour le 8 juin mais peut encore être modifiée.

AAAFEF62-B7C2-427D-9B3C-F55C6DC4AB8ECe n’est que 10 jours avant que nous pourrons contacter l’agent Grimaldi® à Anvers pour qu’il nous confirme le jour et l’heure auxquels nous devrons nous présenter au quai d’embarquement.

Nous avons également résolu partiellement le problème de nos permis internationaux. 

Dans sa grande sagesse, l’administration française a, depuis novembre 2017, décidé de centraliser tous les services qui délivrent des titres sécurisés.
Résultat, des retards de plusieurs mois pour obtenir des documents qui étaient fournis en 2 semaines en préfecture.
Nous avions expédié nos demandes début février.
Nos permis n’arrivant pas et les avis sur les forums n’étant pas rassurants, nous en avons commandé un pour Quentin sur www.permisinternational.com et en une semaine il était arrivé.
Pour un coût de 80€, validité 2 ans, frais de port compris.
Quant au mien, je garde espoir….

Sur internet, les avis sont partagés quant à la nécessité d’avoir ce document.
Certains disent qu’ils n’en ont jamais eu besoin en Amérique du Sud mais notre transitaire nous a formellement indiqué qu’il est indispensable pour débarquer notre véhicule à Montevideo.
Dans le doute….. on préfère partir l’esprit tranquille.

Visas pour les USA

Le 1er mars, nous avons complété le questionnaire sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis à Paris. Un peu long, pas trop compliqué si ce n’est qu’il faut retrouver les dates de nos précédents séjours et notre historique personnel (études, emplois…).
Après avoir payé les frais (2x 160€) par virement, nous avons pu choisir notre date et heure de rendez-vous à l’Ambassade : le 14 mars à 11h.
Nous prenons donc le train pour Paris. Les instructions fournies pas mail précisent tout ce qui est interdit à l’entrée. Nous devons donc laisser notre petit bagage à un hôtel qui, pour 5€, garde « officieusement » les bagages et autres ordinateurs.

15′ avant l’heure du rendez-vous nous nous présentons à l’entrée d’une tente, devant  l’Ambassade : fouille méticuleuse des sacs, passage du détecteur de métaux, vérification que le dossier est complet.  Nous pouvons alors entrer dans un premier sas où on nous garde téléphones, iPads, clés, câbles, chargeurs, ceintures, montres que nous pourrons récupérer à la sortie.
Entrée dans l’Ambassade-même où une longue file est déjà en attente.
Nous patientons une vingtaine de minutes avant de passer à un des multiples guichets.

Vérification du dossier, prise des empreintes des 10 doigts.
C’est bon, on peut passer à un autre guichet où on nous demande pourquoi nous n’avons pas simplement demandé un ESTA : parce que nous comptons rester plus longtemps….
Ok, vous allez recevoir vos passeports avec les visas par la poste d’ici une semaine.
Merci Monsieur… au revoir… et nous voilà dehors, prêts à profiter d’une superbe journée pour se balader dans Paris.

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Notre (future) position

Nous avons une balise SPOT TRACE qui renseignera notre position toutes les heures, tant que nous sommes en mouvement.

Par contre, le réseau Global Star ne couvre pas la zone au sud du détroit de Magellan.

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Le positionnement sera alors sans doute un peu aléatoire

 

 

Vous pourrez retrouver ces informations dans la barre latérale droite  sous « Notre Position »…. dès que nous serons en route….