Le Parc National Torres del Paine

Avant de quitter Puerto Natales, nous faisons le plein d’essence et remplissons les 2 bidons de 10l en réserve car il n’y aura aucune station et nous devons pouvoir circuler un peu dans le parc aussi. 

C’est sous des trombes d’eau et une tempête de vent (c’est plus fort que vent fort) que nous entrons dans le parc par la Laguna Amarga. Le garde nous indique les 4 seuls endroits où nous pouvons rester dormir et nous fait payer 1/2 tarif vu la saison. La piste est sinueuse, caillouteuse et très pentue. Tout à coup, une rafale de vent soulève les cailloux de la piste et les projette sur la voiture. Ils volent comme des fétus de paille et provoquent un gros impact en plein milieu du pare-brise. 

          

Nous arrivons péniblement à Zona Pudeto mais ce qu’on a pu voir du paysage entre 2 coups d’essuie-glace a l’air magnifique. C’est ici qu’on pensait passer la nuit, devant le lac Pehoé, mais on voit littéralement arriver la rafale sur la surface du lac qui emporte ensuite la terre et nous crible de projectiles. Ok, ce sera pas ici. Nous continuons alors jusqu’à Las Carretas où il y a une maison de gardiens et un petit musée explicatif. Ouf, ici c’est plus calme et les baños sont chauffés.

Le lendemain, le vent est bien moins fort et le soleil finira par dissiper le brouillard. Nous allons jusqu’au Lago Grey. Pour y accéder, il faut emprunter un petit pont suspendu au-dessus du rio Grey. Le lac est alimenté par un glacier avec de gros blocs de glace bleutés qui dérivent à sa surface pour s’échouer sur la plage de gravier noir. Ils sont à portée de mains. Le site est magnifique. D’autres sentiers partent de cet endroit mais ils ne peuvent être empruntés qu’avec un guide …

    

Après avoir déjeuné face au glacier, nous reprenons la piste vers notre bivouac raté d’hier. Dans ce sens, nous faisons face aux pics pointus alors qu’ils sont complètement dégagés.

      

Quelle chance ! Ça ne doit pas arriver souvent. Plus on avance et plus on se rapproche et ce soir nous dormirons quasiment à leurs pieds, face au lac Pehoé qui est beaucoup plus serein qu’hier. Quentin entreprend de décrasser la voiture avec l’eau du lac tout en discutant avec un couple d’oies sauvages peu farouches.

Au 3ème jour, l’eau du lac est comme un miroir, c’est le calme plat mais il ne fait qu’un tout petit degré. Nous partons sur le sentier qui nous mène d’abord au Salto Grande et au bout d’une heure au bord du lac Nordenskjöld, au mirador Cuernos. En 2011, 170km2 du parc ont été dévastés par un incendie provoqué par un touriste qui voulait faire du feu. Il ne reste plus que des troncs morts, blanchis comme les os d’un squelette de guanaco. 

          

Nous revenons à l’auto juste avant qu’il ne commence à tomber de la neige fondante. 

Au 4ème jour, on se réveille avec 7cm de neige !! On va voir l’employé du parc qui loge à côté pour lui demander si il va neiger toute la journée ; « oh, non, dit-il, c’est plutôt de la pluie »… Ah chouette… « Mais si il y a un coup de froid, ça peut devenir de la neige… » Ah bon ! Vous pensez qu’on peut rouler jusqu’à la sortie du parc ? « Oui pas de souci, ça passe ! ». Pas vraiment convaincus, on décide de partir pour ne pas être complètement bloqués.

    

Au premier raidillon, on arrête de rigoler et on met les chaînes (merci Michel Ehald !). On avance pas trop mal, juste les montées sont un peu rock’n’roll. On pousse mentalement pour pas devoir sortir pousser et ça passe.  On aura vraiment vu le parc sous tous ses aspects.

  

Les guanacos eux s’en fichent de la neige.

Une fois sortis, c’est denouveau de la neige fondante, nous pouvons enlever les chaines et nous repartons vers Puerto Natales pour participer à la Fête de l’Indépendance du Chili qui a lieu demain, le 18 septembre.

De la Tierra Del Fuego à la Ultima Esperanza

Nous sommes passés par des régions très reculées et dans des villes où le wifi est plutôt lent, ce qui explique que je n’ai pas pu mettre d’article sur le blog depuis un moment.
Voici le récit de ces derniers jours.

Plus de 200km de route nous attendent pour rejoindre Porvenir, dont 100km de piste. Le vent ne va pas nous aider et nous devons repasser la frontière à San Sebastian pour entrer au Chili.
Finalement la route n’a pas été trop mauvaise et nous arrivons à Porvenir en milieu d’après-midi.

  

On est un peu étonnés du nombre de gens qui veulent prendre la deuche en photo. En Argentine, oui, mais au Chili ils sont quand même moins fans. Un fermier dans un gros 4×4 finira par nous expliquer qu’ils nous a vus à la télé de Ushuaia !!

Je retire 300.000 pesos au distributeur de billets. Non, je ne pourrai pas m’acheter un hôtel avec cette somme, ça ne représente qu’un peu plus de 300€…
On pensait rester une nuit ici mais la ville, quoique joliment colorée, n’a d’autre intérêt que son ferry qui rejoint Punta Arenas et nous pouvons encore prendre le bateau de 18h. La traversée du détroit de Magellan dure environ 2h et c’est de nuit que nous débarquons.

          

Pas de camping à Punta Arenas, il pleut, le vent souffle fort (j’ai l’impression de rabâcher à propos de ce vent), donc dans l’urgence, nous nous garons sur une petite place.

Le lendemain, nous parcourons la ville à pied. Rien de très particulier si ce n’est les fantômes des grands navigateurs qui sont passés par ici avant de partir explorer plus au sud, comme D’Urville, Amudsen ou De Gerlache sur son Belgica. Le bord de mer est agréable et des cormorans impériaux se prélassent sur les restes d’un ponton en bois.

     

Au moment de reprendre la voiture, nous retrouvons le pneu de la remorque à plat. On le remplace par la roue de secours. On s’apercevra plus tard que le pneu n’est pas crevé et qu’il a sans doute déjanté faute de pression suffisante. Maintenant il est équipé d’une chambre à air.
La nuit suivante nous la passerons au nord de Punta Arenas, dans un parc en bord de falaise. Comme d’habitude, nous sommes seuls et on voit des lièvres courir d’un bosquet à l’autre.

C’est dans un routier au bord de la Ruta 9 que nous pourrons enfin prendre une douche. C’est une épicerie qui fait aussi resto et douches à 2€.

La route pour Puerto Natales est terrible. Nous roulons en crabe et passons parfois sous la barre des 50 km/h. Usés, nous nous arrêtons à Villa Tehuelches pour prendre un café. 3 rues, une école, une bibliothèque et un rodéo ! Le patron du café est un vrai gaucho mais ici c’est le mouton qui règne sur la steppe.

    
Il faudra puiser dans nos réserves d’essence pour finir les derniers km jusqu’à Puerto Natales.
Les 2 seuls campings de la ville sont fermés. On passera donc la nuit pas loin de la gare routière pour profiter des baños. Il fait froid, une pluie fine nous glace, tout est très cher ici, le moral est aussi bas que les nuages. Mais quelqu’un nous a dit qu’on n’avait pas le droit de se plaindre alors on met sa cagoule, ses moufles et on part vers le Parc National Torres del Paine.

    

Ushuaia – Départ

Avant de quitter Ushuaia, Quentin recherche l’origine d’un bruit suspect venant d’en-dessous du plancher avant gauche.

Il ne faudrait pas que ce soit le roulement Timken du bras de suspension. Après vérification, il n’est pas en cause, ni l’amortisseur. Il semblerait que ce soit simplement la fixation du pot de suspension qui a un petit peu de jeu et un tour de clé plate 54 règle le problème. 

Notre première bouteille de Marly (additif essence) est vide, nous en sortons une neuve de la réserve. Dommage qu’on ne puisse pas mettre une bouteille de Malbec à la place…

Le seul choix qui nous reste à ce point du voyage, c’est de remonter vers le nord. Direction le Chili.

Nous devons refaire une partie de la route mais aujourd’hui le soleil nous permet de voir les montagnes qui étaient dans le brouillard à notre arrivée.

    

La journée est déjà bien avancée et on décide de s’arrêter le long du Lago Fagnano, juste après la Laguna del Indio. Il fait beau, pas trop froid, pas de vent, le soleil se couche.

  

Ushuaia, le Parc National Tierra del Fuego

A 20km de la ville se situe le Parc National Tierra del Fuego. Nous devons emprunter une piste boueuse car il pleut un peu. Le car-wash d’hier est déjà un lointain souvenir. A l’entrée du parc un gardien très sympa nous explique que l’accès est gratuit jusqu’en octobre, qu’on peut y rester dormir. Un autre gardien qui patrouille en 4×4 nous indique où nous installer, prend nos coordonnées et nous remet une autorisation pour 2 nuits. La Laguna Verde.

  

L’endroit est magique, un couple d’oies sauvages vient nous saluer. La nuit sera fraîche comme d’habitude mais au matin toute la végétation est givrée et la voiture avec.

      

On sort toute la panoplie pour affronter le froid. J’enfile 5 couches de vêtements alors que Quentin se contente de rajouter une polaire au-dessus de son t-shirt habituel. Dans le parc il y a de nombreux sentiers que nous empruntons d’un pas décidé, histoire de se réchauffer. Comme il est encore tôt nous voyons toutes sortes d’oiseaux aux cris surprenants. 

  

Le matin nous allons vers la Bahia Lapataia et les tourbières de la Laguna Negra.

    

L’après-midi nous longeons le lac Acigami jusqu’à la frontière chilienne au-travers d’un enchevêtrement d’arbres tombés les uns sur les autres. Quand le vent souffle un peu plus fort, on entend le bois craquer ou couiner et on accélère le pas. Comme c’est encore l’hiver, la forêt a perdu toutes ses feuilles mais les nombreuses plantes parasites lui donnent un peu de couleurs.

    

Pour cette nuit, nous avons mis l’auto dans l’autre sens, la vue est plus jolie.

Ushuaia, la ville

Poussière, boue et rues en pente, Ushuaia est une ville de montagne au bord du Canal Beagle. Sa rue principale, l’avenida San Martin bien sûr, est une succession de restaurants, de magasins de sport ou de souvenirs.

    

Dans le port quelques voiliers ont défié le froid et je me dis que je suis quand même mieux dans ma deuche.

   

Un imposant monument commémore la guerre des Malouines qui a opposé l’Argentine à l’Angleterre en 1982. Du nord au sud de l’Argentine, des panneaux routiers revendiquent la propriété de cet archipel situé à 500km de la côte est.

El Fin Del Mundo

C’est sous une pluie fine et glacée que nous entamons notre dernière étape avant d’arriver au bout du monde. Petit arrêt à Tolhuin dans l’incontournable boulangerie La Union où nous mangerons des empanadas. 

Plus que 100 km. 

Les quelques rares plaques de neige que nous avions vues deviennent de plus en plus nombreuses. Le brouillard se fait plus dense. Nous traversons une grande vallée entourée de pics aux sommets enneigés. Un panneau routier nous informe que l’utilisation de chaînes est obligatoire…Mais on passe le col Garibaldi sans problème et on redescend tout vers Ushuaia. Grâce à la pluie, la boue a remplacé le sel sur la voiture.

    

Ushuaia, nous voilà. 

Nous retrouvons Sergio, membre du Club Mehari d’Argentine, à la concession Citroën. Nous sommes invités à y boire un café, ils nous offrent un bon pour aller nettoyer la voiture au lavadero du coin et des porte-clés. Le chef mécanicien nous propose de venir dans leur atelier avant de quitter la ville pour une révision complète de la voiture !

Je crois que c’est ici qu’il y a la plus forte concentration d’amateurs de 2cv. Nous sommes abordés à chaque coin de rue pour avoir des explications sur notre voyage.

Finalement nous avons pu immortaliser cette première grande étape avant d’aller boire une bière « Beagle » avec deux Françaises en vadrouille.

    

L’île de la Terre de Feu

Une dizaine de km avant la frontière, nous faisons un petit détour pour aller voir la Laguna Azul. En fait de lagune, il s’agit d’une caldeira double dont l’une forme un petit lac.  C’est magnifique mais il faut être motivé pour en faire le tour car le vent nous empêche littéralement d’avancer. On tient à peine debout.

  

Les formalités de sortie d’Argentine et celles d’entrée au Chili se font dans le même bâtiment. En 45 minutes tous les papiers sont faits et il ne reste plus qu’à passer la deuche au contrôle sanitaire. Nous ne pouvons rien importer de frais. Nous avions donc avalé toutes nos provisions à midi et cuit nos oeufs durs. Les douaniers font tourner leur chien renifleur autour de l’auto et ensuite le font chercher dans la chambre, la cuisine et le salon. Il est mignon le chien mais en attendant il laisse des traces de pattes sur les coussins ! Comme il ne trouve rien, les douaniers nous laissent passer.

Nous voilà donc au Chili. 

  

Quelques km plus loin, C’est à Punta Delgada que l’on prend un petit ferry qui nous fait traverser le détroit de Magellan par mer agitée. Voilà que l’auto est salée maintenant !

  

20 minutes plus tard, nous débarquons sur l’île de la Terre de Feu.

Pourquoi ce nom ? Les Selk’nams, premiers habitants de l’île, ne portaient pas de vêtements et faisaient constamment de grands feux pour lutter contre le froid. Ce sont ces nombreux feux que voyaient les navigateurs/explorateurs qui leur ont inspiré le nom de l’île.

La route chilienne 255 est très bonne et nous arrivons à Cerro Sombrero, petite ville de 900 habitants créée dans les années 50 pour les ouvriers du pétrole et leur famille. Juste une station essence, un petit magasin et un office du tourisme au top qui nous explique que la municipalité met à la disposition du voyageur de passage des sanitaires chauffés et  gratuits..

Excellente nuit sans vent mais avec du gel.

  

Le lendemain, nous repartons avec beaucoup d’espoir. L’employé de l’office du tourisme nous a fortement conseillé d’aller au Parc Pingüinos Rey. Ça ne nous fait qu’un petit détour de 30km. On tente le coup. Ils sont là !! Bon c’est vrai, ils ne sont pas des milliers, mais ce sont des Manchots Empereurs. On n’en espérait pas tant ! Ils sont en pleine parade amoureuse et il y a quelques juvéniles qui n’ont pas encore mué. Tout ça dans un site magnifique, sans vent, plein soleil, mais quand même un peu frais. A la sortie du parc, on s’installe pour déjeuner. 3 copains français en vacances passent par là et on discute. L’un d’eux est Ardéchois … 

  

Après cette rencontre inattendue, nous repartons vers San Sebastian, nouveau poste frontière. La sortie du Chili se fait en 10 minutes et 15km plus loin on repasse en Argentine. Immigration, douane, réimportation temporaire du véhicule. Au moment de passer par le service sanitaire, nous nous souvenons que nous avons acheté du jambon et qu’on ne l’a pas mangé. Mais le douanier sort de sa guérite et est enthousiaste à la vue de notre « citroneta ». Du coup on lui fait la visite version courte et avec un grand sourire, nous dit que tout est ok, buen viaje ! 

  Sortie du Chili

  Entrée en Argentine

Ce soir nous sommes à Rio Grande, ville très animée avec beau front de mer. Tout le monde profite de cette journée sans vent pour faire du vélo ou simplement se balader.

Fin de la Ruta 3

Ces derniers jours, le vent a tout fait pour nous retenir en Argentine mais Ptiket ne s’est pas laissé faire et a tenu bon.

Nous avons fait la route de côte (el camino costero) jusqu’à San Julian. Très joli mais la piste très défoncée et le sable à l’horizontale.   

La Ruta 3 nous surprend tous les jours. Pas un moment de lassitude. Le paysage change constamment.

  

Nous pouvons même bivouaquer dans des endroits qui ne manquent pas de charme…

  

Un zorro gris traverse la route devant nous et un nandou, tout à son picorage ne nous voit pas venir et hop, c’est dans la boîte aux souvenirs.

Aujourd’hui nous avions le vent de dos et PtiKet nous a fait une petite accélération ….

Nous voilà à Rio Gallegos, dernière ville sur la Ruta 3.

Demain nous serons au Chili 🇨🇱.

Los Bosques Petrificados

Après une nuit très froide (-2 degrés ce matin), nous nous sommes dirigés vers le Parc National des Bosques Petrificados (forêt pétrifiée), sans trop de conviction car pas très couru.

La piste est mauvaise. Notre surprise fut d’autant plus grande quand nous approchons du Parc. Le paysage se transforme complètement. Un volcan double a modelé cette vallée créant des plateaux basaltiques et des collines de toutes les couleurs. Il y a des millions d’années, alors que ni la Cordillère des Andes, ni l’océan Atlantique n’existaient, une vaste forêt d’araucarias se tenait à cet endroit aujourd’hui désert. Les poussées tectoniques on fait surgir le volcan qui a recouvert de cendres la forêt. Les minéraux, les sédiments, l’action du vent et des pluies ont permis à la silice de pénétrer dans les arbres abattus et de les pétrifier pour toujours. On trouve ici des arbres de 30m de haut et de presque 2m de diamètre. Sur certains on peut même encore voir les racines. 

Un vrai coup de coeur. Magnifique.

            

Patagonia. Chubut -> Santa Cruz

Vu les conditions venteuses que nous faisons subir à PtiKet, Quentin décide d’avancer le gros entretien et nous profitons du camping de Rada Tilly pour le faire. Pour la première fois, outre les douches chaudes, les sanitaires sont chauffés ! Nous sommes toujours seuls et les horaires d’ouverture des douches ne s’appliquent pas pour nous.

  

Vidanges (moteur et boîte) donc, graissage, nettoyage filtres (air/huile), et remplacement d’un soufflet de cardan qui avait mauvaise mine.

  

A ce jour, sur le continent américain, nous avons parcouru 7496 km, roulé 140h, en 46 jours.. et aucune crevaison. 

La Ruta 3, longe un moment la côte et nous passons entre d’immenses dunes. 

C’est dans cette région qu’en 1907, des ouvriers ont mis au jour un gisement de pétrole. Les éleveurs de moutons ont rapidement arrêté de produire de la laine pour creuser des puits et installer des pompes sur leurs terrains. Quelques éoliennes sont en cours d’installation mais juste pour la forme….

  

Nous quittons la région du Chubut pour entrer dans celle de Santa Cruz. Ce qui implique un contrôle de gendarmerie. Papiers s’il vous plait. Après vérification sur son ordinateur, le gendarme revient et nous demande quel est le plus bel endroit qu’on ait visité jusqu’à présent. Euh, Valdes ?

Il nous repose la question, comme si on n’avait pas compris. Euh, la Patagonie en général ? Désabusé,  il espérait qu’on lui réponde Iguazú d’où il est originaire… si maintenant il faut qu’on devine les origines des représentants de l’ordre pour ne pas faire d’impair….c’est pas gagné !

Il ne nous en veut pas et nous laisse repartir en nous souhaitant bon voyage.

La végétation est réduite à quelques touffes d’herbe jaunie. Nada, rien, ketchi…mais qu’est ce que c’est beau !