Les derniers km en Equateur se font dans le brouillard et on n’en a pas fini avec les montées et descentes.
Le 31 janvier à midi, nous sommes à la frontière. C’est le bazar, des voitures, camions, bus, taxis partout. Des vendeurs d’assurance et de monnaie colombienne.
On se gare sur le pont entre les 2 douanes et on retourne à pied côté Equateur. Il y a une longue file de migrants, une soixantaine de personnes à l’extérieur, femmes, enfants, nourrissons. C’est la même file pour ceux qui sortent que pour ceux qui entrent. 99% entrent bien sûr . Tous doivent passer aux postes de vaccinations gratuites. Quand on peut accéder au bâtiment de l’immigration, il y a encore une quarantaine de personnes avant nous mais avec 10 guichets ouverts, ça avance. Au bout d’une heure, on ressort, passeport tamponné. Ensuite c’est la douane pour faire la sortie du véhicule et là il n’y a personne.
On reprend la voiture et on avance jusqu’au poste colombien. A l’immigration, seulement 60 personnes attendent devant nous mais 1 seul guichet. Au bout d’une heure on peut faire les photocopies des papiers et on va à la douane pour importer la voiture. La dame vérifie le nr de chassis, l’occasion pour les autres douaniers de jeter un oeil dans le moteur de cette voiture qui n’a pas de freins. On a dû leur expliquer qu’ils sont sur la boite de vitesse et pas sur les roues.
A Ipiales, la première ville de Colombie, nous achetons l’assurance dans un supermarché où il y a aussi un distributeur de billets et je peux retirer 600.000 pesos (170€). La puce de téléphone, je l’achète dans une épicerie et nous voilà parés pour sillonner le dernier pays d’Amérique du Sud.
Notre premier bivouac sera au pied du téléphérique qui descend jusqu’au sanctuaire de Las Lajas.
Le lendemain nous faisons le trajet de 20´ en téléphérique avec un arrêt de 15´ dans le vide « pour simple vérification, ne vous inquiétez pas… ». La vierge nous a préservés d’une éventuelle chute et nous arrivons au sanctuaire. Les flancs de la gorge tout autour sont couverts de plaques que les fidèles ont scellées pour la remercier ou pour témoigner de leur foi. On aime ou on aime pas, nous on a bien aimé la cascade et la rivière au fond de la gorge…