Dernière étape de ce fabuleux voyage. Dernier petit plaisir, la visite de la ville d’Halifax, du front de mer à la citadelle où on aura droit au coup de canon de midi et à la relève de la garde.
En 1917, un cargo français chargé de munitions entre en collision avec un navire de secours belge dans le port. L’explosion qui s’ensuivit est considérée comme la plus forte explosion d’origine humaine jamais produite avant les bombardements d’Hiroshima. Elle fit 2000 morts et des milliers de blessés. Des quartiers entiers de la ville furent littéralement rasés.
Bon, il faut bien penser au retour et un grand nettoyage de Pti-ket s’impose.
Mercredi nous passons chez le transporteur pour nous faire confirmer que notre dossier est en ordre. A notre grande surprise, ils nous disent attendre le container. Il devrait être là vendredi mais si il arrive trop tard, ce sera remis à lundi… En attendant, c’est préparation des bagages que nous amenons en avion et rangement de l’intérieur de Pti-ket. Un grosse tempête s’abat sur la ville, donc pas de regrets de devoir rester dans la chambre d’hôtel. Par contre, chaque jour qui passe, nous voyons les prix des billets d’avion augmenter mais étant donné la situation nous ne pouvons pas les acheter pour l’instant. Vendredi matin, nous sommes à 9h chez le transporteur. A cause de la tempête d’hier, le container n’est pas arrivé… revenez à 13h. Quoi faire d’ici là? Un magasin Ikea (!) se profile au loin, direction la cafétéria pour y passer la matinée à surfer avec un café et un gros morceau de gâteau au chocolat. La tension ne retombe pas. La méditation n’aide pas non plus …
A 13h, on s’inquiétait pour rien (!), le container est là et Quentin aide le gars à sangler la deuche pour qu’elle soit confortable.
Ça y est, on se détend. Ah non, il faut encore les billets d’avion ! En cherchant bien on trouve des vols low costs à bon prix. Nous sommes maintenant à l’aéroport. L’avion décolle ce soir et demain nous arrivons en Belgique où nous allons attendre patiemment et fébrilement le cargo.