Toujours à la recherche de manchots, nous quittons la Ruta 3 pour dormir à Camarones, tout petit port de pêche. Dès les premiers 20 km, le paysage a déjà plus de relief.
De Camarones, nous pouvons rejoindre par 30 km de piste, Cabo Dos Bahias. Nos manchots ne sont toujours pas arrivés, le gardien ne nous fait rien payer et nous avons tout le parc pour nous tout seuls.
La côte est joliment découpée. Des dizaines de guanacos nous regardent fièrement, les peludos courent dans tous les sens, les nandous de Darwin s’enfuient en secouant leurs ailes et les lions de mer grognent sur les rochers parce que le soleil ne chauffe pas beaucoup aujourd’hui.
Nous passons la nuit suivante sur le parking de la station YPF, quelque part sur la Ruta 3, au milieu de rien. Pas un arbre pour nous protéger du vent. Même le réseau internet déprime …
La route vers Comodoro Rivadavia sera épique, vent de côté (Ouest). Même les camions que l’on croise ont les pneus arrière de leur remorque dans les gravillons du bas-côté et leur chargement penche sous la pression du vent. Leurs chauffeurs sont hilares en nous voyant et nous font des grands 👋 (?!). 180km en 4h.
Enfin un peu de relief, ça change.Mais les manchots brillent par leur absence, il y aura encore des possibilités plus au Sud j’espère.
Le petit fringillidé est un Chardonneret de …..Magellan (qui l’eut cru ?) il est friand, comme le notre de chardons et est très répandu en Amérique du Sud, on l’appelle aussi « tarin d’Argentine ».
Ce que j’apprécie toujours dans vos rapports, c’est la facilité de trouver des places de camping parmi la cohue des visiteurs 🙂 Y a vraiment qu’en été que le tourisme fonctionne ??
Quand vous atteindrez Ushuaïa, ayez une pensée émue pour Nicolas, encore un idéaliste dont les lobbys ont eu la peau
Bisous