Cap à l’Est #2

Nous sommes encore en Colombie Britannique quand on passe le fuseau horaire suivant à Crowsnest Pass. Le soleil revient et la lumière en ce début de soirée est très belle.

A Fernie, un vent glacial nous prend par surprise. C’est la région des amateurs de skate, surf des neiges et de fatbike.

Le plus gros camion du monde, le Titan 33-19 se trouve à Sparwood. Il a commencé à travailler dans les mines de charbon en 1978 jusqu’en 1990 quand son turbo est tombé en panne et que le coût de la réparation n’était plus rentable. Il pèse 260 tonnes et sa charge utile était de 350 tonnes.

La province de l’Alberta est assise sur une vaste réserve de gaz et de pétrole. Il n’est pas rare de voir des pompes dans les champs. Dans certaines régions, le sable bitumeux est une réelle cause de pollution environnementale. Medicine Hat est surnommée Gas City…

Fort Mc Leod, poste avancé de la Police Montée dans sa marche vers l’ouest pour aller mettre un peu d’ordre dans le Klondike.

Le soleil n’a pas tenu le coup face à la pluie. Optimistes, nous faisons néanmoins le détour de 150km vers le Parc des Dinosaures, au nord de Lethbridge.  Nous sommes dans les Badlands canadiens, terrains inhospitaliers pour les pionniers, composés de glaise grise qui se liquéfie sous l’effet de la pluie. Par contre, une source inépuisable de restes fossilisés de dinosaures. On en a retrouvé pas moins de 40 espèces différentes dont certaines jamais découvertes ailleurs.

Changement de Province, changement de ressources. Le Saskatchewan cultive avoine, orge, blé alors que l’Alberta était plus sur le maïs.

Après les grands centres comme Swift Current et Regina où on peut se réapprovisionner et faire une lessive, on décide de prendre la 48, petite route secondaire qui coupe à travers champs.

Le slogan du Saskatchewan « living skies » est bien réel. Nous avons la chance d’observer un phénomène climatique impressionnant . -ceci n’est pas un nuage – Quand une masse d’air froid saturée en eau se trouve au-dessus d’une masse d’air plus chaude, l’air froid tombe dans la masse d’air chaud, créant des « mammas ».

Nous traversons des minis villages de quelques maisons et soudain … Montmartre. En 1892, des Parisiens se sont installés ici et pour commémorer les 100 ans de la communauté, ils ont érigé cette Tour Eiffel de 8,50m. Apparemment ils n’ont pas trop gardé de contact avec leur pays d’origine car aucun des habitants que nous avons croisés n’a réagi à la vue de la deuche immatriculée en France…pffff….

2 réflexions sur “ Cap à l’Est #2 ”

  • 23 septembre 2019 à 20:42
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    Coucou les globe-trotters,

    Votre char est toujours vaillant et vous tenez la grande forme. Voilà qui fait plaisir à voir et qui prouve bien que vos choix sont les bons.
    Alberta, Saskatchewan, autres cieux, autres vues. Ces mammas – une protubérance pendante à la surface inférieure d’un nuage, prenant l’aspect de mamelles selon l’Office Mondial de la Météorologie – font quand même un peu peur. Quid des pappas?

    Petite précision pour rendre à César ce qui lui appartient: le (tombereau, pas camion) Titan 33-19 est détrôné par le tombereau Belaz (constructeur bélarusse) 75710, devant le Liebherr T282B et le Caterpillar 797B.
    Données techniques pour Quentin:
    Poids à vide: 360 tonnes
    Longueur: 20 mètres
    Hauteur: 8 mètres
    Capacité de chargement: 450 tonnes
    Puissance: 4.600 chevaux
    Vitesse maximale: 64 km/h à vide
    Rendement journalier: 3.800 tonnes déplacées/jour.
    Il opère dans une mine en Sibérie. Bien fait pour lui!

    Je ne veux pas faire ma chiante, mais Montmartre, ça commence à sentir le retour…
    So long,

    Dikke kus bien sûr

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  • 22 septembre 2019 à 20:13
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    Belle équipée, variée à tous les points de vue, y compris la météo qui, elle, nous fait découvrir un phénomène ignoré et bien spectaculaire.
    La deuche se comporte bien , ces Français qui ne l’ont pas remarquée sont des pignoufs déjà trop américanisés ; ignorez les avec superbe !

    Réponse

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