Comme c’est fête, vous avez droit à une double dose de photos.
Nous entrons dans le Parc National de Huascaran, dans la Cordillère Blanche, par une très mauvaise piste. Pauvre Ptiket, on ne lui aura rien épargné.
Nous arrivons aux 2 premiers lacs, verts émeraude, à 3850m.
Marrant ces arbres qui prennent des coups de soleil, deviennent rouges et pèlent comme des touristes d’Europe du Nord en vacances à Ibiza.
Un peu plus loin, cette grande plaine sera notre chambre pour cette nuit. Il pleut quand nous nous endormons.
Le lendemain, réveil à 5h et quelle chance, le soleil pointe à l’horizon.
A 7h, nous attaquons la randonnée vers la Laguna 69 (ils n’ont pas pu donner un nom aux 400 lacs du parc). Le soleil commence à raser les montagnes. Il ne fait que 5 degrés.
Il y a 9km à parcourir jusqu’au lac. Pas la mer à boire, mais plutôt la montagne à avaler.
Les 3 premiers km sont tranquilles. Nous sommes dans la vallée. Au 5ème km ça commence à grimper dur. Le ciel est dégagé et on voit bien les montagne enneigées qui culminent à plus de 6000m.
D’après la carte, on peut situer à peu près où doit se trouver le lac et on avance confiants, on a la forme.
Arrivés là où on pensait trouver le lac, il s’avère qu’on n’a pas encore atteint notre but. Nous sommes dans autre plaine, à 4400m. Déçus, mais c’est plat, donc on reprend de l’assurance.
On arrive à un petit panneau qui nous signale qu’il n’y a plus qu’1km. Chouette ! Mais t’as vu où est le chemin ?
Cette dernière montée nous forcera à dépasser nos limites. Nous faisons 100 pas et reprenons notre souffle. Nous faisons 50 pas, nous faisons 20 pas…
4604m, la voilà cette fichue Laguna 69. Ça valait la peine, non ?
Il est 10h30, pause pique-nique. Nous sommes les premiers arrivés de la journée.
Quand on est prêts à repartir, d’autres randonneurs commencent à arriver. Un car a dû lâcher ses touristes car on croise beaucoup de monde à la descente qui nous demandent si c’est encore loin et si ça vaut le coup…on compatit !
2h30 pour redescendre, on arrive sur les genoux à la voiture mais heureux.
Petit bémol, on reprenant la piste vers Yungay, on crève un pneu. Mince, il est tout neuf. Plus tard on s’apercevra que c’est juste la chambre à air qui a dû être pincée. Rien de grave.
Récit et photos vus ce lundi 24 à 0h 10 super cadeau de Noël, un grand merci
Le repas à été à la hauteur de tout ce bonheur
Bisous