Cassiar Highway

À Kitwanga, nous reprenons la direction du nord par la route 37. 

Plusieurs totems des « Native Nations » sont visibles dans les petits villages.

L’église de Kitwanga et son clocher déporté.

On profite d’un vrai camping pour faire la vidange de Pti Ket. Le temps tourne à la pluie.

2ème ours

Malgré la pluie, nous faisons un détour par Stewart et Hayder, petit bout d’Alaska. On passe donc la frontière dans les 2 sens dans l’après-midi. Nous espérions y voir des ours pêcher des saumons mais ils ne se sont pas montrés.

La pluie, le rdv raté, les montagnes dans le brouillard, nous sommes déçus et humides, on repart donc vers le nord.

Bear Glacier

Un ours par jour, nous en sommes à 3, uniquement des noirs, pas encore de grizzlis.

A ce stade du voyage, nous sommes à la même latitude que Ushuaia.  Mais ici la route continue, donc nous aussi.

Un mot encore à propos des moustiques. Ils sont moins nombreux que ce que l’on craignait, sortent surtout le soir et pour le petit déjeuner mais on arrive encore à les repousser. Pour l’instant nous appliquons des méthodes qui ont fait leurs preuves. 

Méthode 1, la bonne vieille spirale qui dégage aussi une odeur de lavande, comme à la maison

Méthode 2, l’enfumage. Un bon feu de bois, plus efficace avec du bois mouillé qui fume beaucoup. Parfume les vêtements « Senteur cochon grillé ». Sur la photo, Quentin porte une chemise collection « longues manches » de chez Walmart.

Méthode 3, la moustiquaire aux portes arrière et on les regarde essayer de rentrer

Et si tout ça ne suffit, on ferme les portes et on sort la tapette….

Highway 16

Nous trouvons facilement des chouettes bivouacs, souvent au bord d’un lac, dont un grouille de têtards. 

A Smithers, nous pouvons nous réapprovisionner et prendre une douche. Un peu au nord de la ville, une randonnée devrait nous mener au pied d’un glacier. Il fait gris mais on garde espoir.

L’ascension est raide, le minuscule sentier est détrempé, envahi par les plantes dont des framboisiers que l’on partage visiblement avec un animal qui connait les bons coins.  

La vue sur les cascades et la vallée est bien dégagée. On doit passer de plus en plus d’éboulis, la pente s’accentue et le glacier a tellement reculé qu’on ne le verra que de très loin. La descente sera périlleuse à cause des pierres mouillées, des cailloux qui roulent, de la boue. 

Dans la rivière qui longe la route, les saumons sont arrivés et les pêcheurs les attrapent à l’épuisette. 

Notre premier ours

On est partagé entre l’envie de lui faire une gratouille et les consignes strictes pour éviter tout contact trop rapproché. On reste donc gentiment dans la voiture.