De l’autre côté du mur

La douane de Tecate, côté mexicain, est super cool. Pas de guichet, un petit bureau où on discute avec le douanier, il nous fait promettre de revenir et nous lance un « hasta la vista , baby » en guise d’au-revoir.

Côté USA, ça rigole moins. Le douanier nous prie de nous asseoir et comme je reste debout pour me dégourdir les jambes, il me rappelle à l’ordre. J’obtempère et m’assieds sous les portraits du Président et de son Vice. Puis empreintes, photos, pourquoi, comment, d’où, vers où etc… Ici pas besoin de permis temporaire d’importation du véhicule mais ça fait 12 dollars pour un permis d’entrer sur le territoire malgré nos visas B2. Entretemps, 2 gros cartons de donuts ont été livrés et les formalités sont abrégées.


Au bout d’une heure, on peut quitter la forteresse et se lancer sur la route, sous la pluie et dans la brume, Californie nous voilà

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Fini les hola!, buenas! , buenos dias, buenas tardes, claro! , ou autre gracias, on passe au Hi!, hello!, good morning, afternoon, amaaaaziiing ou autre thanks.
Le choc n’est pas trop brutal puisque depuis une bonne semaine on parle spanglish couramment.
Le soleil finit par revenir une fois dans le désert mais le vent fort soulève des nuages de sable étouffants. Nous roulons à 80m sous le niveau de la mer.


Enfin nous arrivons au bord de Salton Sea, un lac artificiel résultant d’une gigantesque inondation du fleuve Colorado en 1905. Et comme il se situe à -67m, ses eaux sont 50% plus salées que celles du Pacifique. Le site est venteux et nous sommes tout seuls à en profiter.


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