De Posadas à Iguazu

Le soleil est revenu. Le moteur est un peu brunâtre. Il va falloir y passer le karcher. On voit pas mal de « lavaderos » mais si on les laisse faire ils risquent de nous éclater le moteur. On trouvera peut-être un self quelque part. 

Nous entrons dans la région des « Misiones », vestiges de la présence des jésuites qui se sont appliqués à christianiser les indiens guarani. Les ruines les mieux conservées se trouvent à San Ignacio où nous nous arrêtons. Seuls les murs de pierres rouges et noires restent debout mais ça permet d’apprécier l’étendue du site. Quelques beaux frontons gravés. A l’extérieur, des indiens vendent des produits « artisanaux ».

  

C’est la région des plantations de thé maté. J’en ai acheté un paquet, je l’ai infusé, goûté et apprécié. Un peu amer mais avec un léger goût de réglisse. Pas mal.

C’est tout droit, tout droit, tout droit…mais maintenant la route ondule, ça monte et ça descend sans arrêt avec des côtes raides. Il faut systématiquement passer la deuxième pour arriver en haut. Des vraies montagnes russes. 

La nuit suivante sera froide, 4 degrés au petit matin dans la deuche et l’eau sur la remorque a gelé. Deux cafés et deux chipas avant de repartir.

Un Argentin nous double en nous faisant des grands 👍 et reste à notre hauteur pour nous filmer avec son téléphone. Un peu plus loin, il continue à filmer, arrêté sur le bas-côté. 

Grosses scieries où ils valorisent le pin et le bois d’araucarias (?)

Des vendeurs en bord de route nous fournissent pour quelques pesos ananas, mangue, tomates, mandarines, salade, carottes.

Ce soir nous sommes à Puerto Iguazu dans un camping où les figuiers sont immenses et les douches tièdes. 

Demain on attaque les chutes !

Une réflexion sur “ De Posadas à Iguazu ”

  • 23 juillet 2018 à 11:35
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    La deuche version brune est nettement moins attrayante, mais c’est pas pour ça qu’il faut la brutaliser !!!!! Y a pas un carwash doux dans le bled ??
    ARAUCARIA
    arbre de la famille des Araucariacées existe depuis le mésozoïque
    Étymologie : le nom « araucaria » est d’origine indienne ; son surnom « désespoir des singes » s’explique par ses feuilles en écailles acérées qui empêchent son escalade par les singes.

    Origine : Chili. Pour l’anecdote, aucune espèce de singe ne vit au Chili.
    Habitat : l’araucaria craint le gel. Il s’adapte bien au climat doux du Midi ou de l’Ouest de la France.
    Rusticité : zone 7 (il supporte le froid jusqu’à -17°).
    Utilisation :
    Son bois, jaunâtre de grande qualité, s’utilisait pour fabriquer des mâts de bateaux et en menuiserie.
    En Europe, cette essence est retenue pour son allure originale qui en fait un arbre d’ornement. Il est planté de façon isolée dans les grands parcs.
    Aujourd’hui espèce menacé et dans son milieu naturel, son exploitation est interdite au Chili depuis 1990 et la récolte des graines, par les indiens, est limitée.
    c’etait le 1/4 h de culture 🙂

    Surpris par les endroits de nuitées, cela paraît superbement situé, et assez confortable dans l’ensemble, même si en hiver l’eau chaude est la bienvenue, c’est rien : on sent qu’on vit ….
    Belle découverte des chutes et plein de bisous
    P&M

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