Grand Brasile – la salle des machines

Le Chief Engineer, Zlatin, nous propose d’aller visiter le coeur du bateau. On descend au niveau 3, il nous ouvre la porte de son antre et nous équipe de bouchons d’oreilles.

Alors, pour les amateurs, voici quelques chiffres :

7 cylindres 2 temps, 113 tours/minute, 50 tonnes de carburant par jour consommé, 3600l d’huile pour la vidange moteur, refroidissement indirect.

Pour démarrer, il lui faut un « shot » d’air comprimé mais il n’a quasiment jamais été arrêté en 18 ans.

La marche arrière se fait par inversion des pales de l’hélice, l’arbre de sortie de 50cm de diamètre étant en prise directe sur le vilebrequin. Parmi tous les cargos en activité, le Grande Brasile est loin d’être parmi les plus gros.

Le bruit et la chaleur dans la salle des machines sont à la démesure de l’engin.

  

Nous avons retiré la balise du pont supérieur à l’approche des escales africaines, moins sûres. Continuez à nous suivre sur Vessel Finder.

Nous avons vu nos premiers dauphins.

Au large de la Mauritanie, on retarde encore nos montres d’une heure.

Une réflexion sur “ Grand Brasile – la salle des machines ”

  • 20 juin 2018 à 20:58
    Permalink

    Bonjour les VOYAGEURS (vous noterez les majuscules car vous êtes grandioses),
    Vous voilà donc au large de Nouakchott. Donc, les miles avancent, les heures reculent. Les montres suivent le tangage du bateau en somme. Belle osmose non?
    BBQ, visite de la salle des machines (au fait, elle est ventilée j’espère),… la vie à bord est plus active que prévu pour les passagers, tant mieux. Pour rester dans le ton, c’est peut-être le moment de lire «Le chant de l’équipage» de Pierre Mac Orlan.
    Quentin, as-tu copiné avec Zlatin des fois qu’il lui faudrait un coup de pouce pour vidanger ses 3.600 l d’huile moteur? Après être capable de démonter et remonter un moteur de deuch les yeux fermés, tu peux t’attaquer à ce 7 cylindres survitaminé.
    Bientôt Dakar. Le Sénégal sera peut-être encore en fête après sa victoire sur la Pologne (2-1) au Mondial. C’est l’heure de partager la joie des Sénégalais et de mémoriser quelques mots en wolof. Exemple: manger = lekk, ça peut servir :-). Et puis, on pense inévitablement au «lekker» (délicieux) en flamand… Donc, wolof-flamand même combat! Et toc dans les gencives de Theo Francken!
    Bon, c’est pas tout ça. Votre journal c’est notre récré et un véritable moment d’évasion. Gardez une plume alerte et une curiosité sans limite.
    Et si vous croisez sa route, bien le bonjour à Rackham le Rouge.
    Dikke kus des Bruxellois une fois!

    PS: pas mal la réponse à ma devinette (cf vous l’avez quittée mais vous ne l’êtes pas), mais ce n’est pas ça! Donc, je vous laisse encore un peu mijoter avant de répondre

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