Après une petite remontée à 4200m, nous attaquons la descente vers l’océan.
Le paysage devient de plus en plus désertique, le vent de plus en plus chaud, l’altitude de plus en plus basse, la route de plus en plus sinueuse.
Le cerro blanco
Nous entrons dans le four de Nasca où nous ne restons que le temps de manger/boire un caldo de gallina (sorte de poule au pot).
Nous revoilà sur la Panaméricaine Sud. Elle traverse la zone où l’on peut voir les fameuses lignes Nasca, ces glyphes énigmatiques tracés par des extra-terrestres (enfin c’est ce qu’on dit 😉). Le seul moyen de bien les observer serait de prendre un des petits avions qui ont déjà quelques crashes à leur actif (ceux qui se sont crashés ne volent plus bien sûr).
On se contentera donc de monter en haut d’un mirador.
Depuis que nous sommes à 600m d’altitude, le carbu fait des siennes. Quentin a re-changé les gicleurs mais quand on s’arrête on ne sait jamais si le moteur va repartir. Donc on ne s’arrête plus ….jusqu’à l’oasis de Huacachina, entouré de dunes de 110m de haut.
Super endroit pour bricoler et/ou rester bloqué.
Le problème vient de la vis de richesse du gicleur de ralenti. En effet, l’aluminium au niveau du pointeau de la vis est tout rongé, ce qui rend le réglage impossible. Quentin transforme une des 2 vis de réglage en taraud et progressivement il prolonge le filet aluminium du carbu et retaille plus court le pointeau. Ce qui maintenant permet un réglage, même s’il reste imprécis.
Ça durera ce que ça durera. En parallèle, on cherche un carbu…