Le soleil est revenu. Le moteur est un peu brunâtre. Il va falloir y passer le karcher. On voit pas mal de « lavaderos » mais si on les laisse faire ils risquent de nous éclater le moteur. On trouvera peut-être un self quelque part.
Nous entrons dans la région des « Misiones », vestiges de la présence des jésuites qui se sont appliqués à christianiser les indiens guarani. Les ruines les mieux conservées se trouvent à San Ignacio où nous nous arrêtons. Seuls les murs de pierres rouges et noires restent debout mais ça permet d’apprécier l’étendue du site. Quelques beaux frontons gravés. A l’extérieur, des indiens vendent des produits « artisanaux ».
C’est la région des plantations de thé maté. J’en ai acheté un paquet, je l’ai infusé, goûté et apprécié. Un peu amer mais avec un léger goût de réglisse. Pas mal.
C’est tout droit, tout droit, tout droit…mais maintenant la route ondule, ça monte et ça descend sans arrêt avec des côtes raides. Il faut systématiquement passer la deuxième pour arriver en haut. Des vraies montagnes russes.
La nuit suivante sera froide, 4 degrés au petit matin dans la deuche et l’eau sur la remorque a gelé. Deux cafés et deux chipas avant de repartir.
Un Argentin nous double en nous faisant des grands 👍 et reste à notre hauteur pour nous filmer avec son téléphone. Un peu plus loin, il continue à filmer, arrêté sur le bas-côté.
Grosses scieries où ils valorisent le pin et le bois d’araucarias (?)
Des vendeurs en bord de route nous fournissent pour quelques pesos ananas, mangue, tomates, mandarines, salade, carottes.
Ce soir nous sommes à Puerto Iguazu dans un camping où les figuiers sont immenses et les douches tièdes.
Demain on attaque les chutes !