Situé à 3250m d’altitude, à l’est de la mythique Vallée Sacrée, ce site archéologique inca domine la vallée du rio Urubamba. Nous y montons en taxi depuis le village qui lui est à 2972m.
De larges terrasses aux hauts murs en pierres forment comme un amphithéâtre. Elles ont d’abord été creusées pour stabiliser la montagne et ensuite on les a cultivées. Sur la montagne en face, de nombreux trous sont visibles. Il s’agit d’un cimetière vertical.
Nous montons jusqu’au centre cérémonial Intihuatana pour redescendre en 2h vers le village par un petit chemin inca à flanc de montagne et aux escaliers casse-genoux.
Le « Nombril du Monde », le Centre de l’Empire Inca ou plus récemment, la Capitale Archéologique d’Amérique du Sud.
Il fait bon se balader dans les ruelles pavées sur les grandes places ombragées, entourées de magnifiques maisons, églises et cathédrale.
Le marché de San Pedro est immense et on y trouve des vendeurs de jus de fruits, de chocolat 100%, de café, de légumes, d’artisanat mais aussi des bouchers et des fromagers.
Dans certaines rues, subsistent des murs de pierres à l’assemblage parfait.
La plus bel endroit est la Plaza de Armas où on s’assied et on profite du spectacle.
Nous avons nos billets (train et entrée au site) pour le Machu Picchu. Ça nous coûte un bras mais on ne pouvait vraiment pas passer à côté. Demain nous partons pour Ollantaytambo pour nous rapprocher et mercredi le train est à 6h40… Croisez les doigts pour qu’il ne pleuve pas !
C’est aussi le moment d’un nouvel entretien de la voiture et surtout du remplacement des 4 pneus, usés jusqu’à la corde !
Il ne faut que quelques km pour atteindre le poste frontière bolivien. La sortie se fait rapidement.
Un peu plus loin, nous entrons au Pérou. Dans les bureaux de la douane, on s’aperçoit qu’il est une heure de moins. Le douanier vérifie le nr de chassis (c’est la première fois) avant de nous donner notre certificat d’importation temporaire.
Ici il y a plein de triporteurs et de tuktuks carénés. Ils sont plus petits que les minibus boliviens mais tout aussi speeds.
Au premier village, on se met en quête d’une assurance, de soles péruviens et d’une carte sim.
Jusqu’ici nous avions une assurance aux tiers pour la voiture, valable pour les pays du Mercosur et la Bolivie. A partir de maintenant nous devrons en prendre une à chaque passage de frontière.
Aucune des 2 banques du village ne peut nous vendre d’assurance car c’est un véhicule étranger. C’est finalement dans une mini épicerie qu’une dame sympa nous encode dans son ordi et nous remet une assurance pour 1 mois. Ça, c’est fait.
Sur la place du marché, il y a un petit kiosk où je peux changer mes bolivianos contre des soles péruviens à un taux correct. On va pouvoir se ravitailler. Depuis la Bolivie, la carte de crédit est au repos car on n’achète que sur les marchés ou des petites boutiques et tout se paie cash.
Par contre, la carte sim et les datas (pour le blog…), ce ne sera pas ici mais à Puno où on passe rapidement.
On bivouaque au pied d’une colline avec vue sur la vallée.
Le lendemain, réveil à 5h, avec le soleil. A 6h30, on est sur la route 😳.
Autant en Bolivie on stressait de ne pas avoir d’essence, autant ici il y a une station service tous les 500m, dont certaines en construction. Des dizaines de pompes mais la plupart n’ont que de l’essence 84, parfois du 90 et très exceptionnellement du 95. Va falloir régler l’allumage en conséquence…
Pukara
Ayaviri
Un garagiste se jette presque devant le voiture quand il nous voit passer. On s’arrête, il appelle tout la famille, se fait prendre en photo. Inspecte tout. Je n’ai pas encore précisé que les Péruviens sont adorables, souriants, ils sifflent la voiture quand on passe (j’ai d’abord cru que c’était pour moi …). Ils ne connaissent pas plus ce modèle que les Boliviens mais sont nettement plus enthousiastes.
4338m, le col de Abra La Raya. Tout en douceur, sans avoir à passer la première.
Mamuera, Marangani, Sicuani, nous sommes dans la région dont la spécialité est le cuy. Le cuy, c’est un cochon d’Inde, très prisé mais avec peu de viande sur les os. Ben oui, on a goûté et même de l’alpaga… arrosé de jus de quinoa.
Raqchi. Vestiges du temple de Wiracocha, Dieu suprême des Incas. Les murs en adobe font 14m de haut, les silos 8 m de diamètre, plusieurs patios et ruelles.
Andahuaylillas
Dernier bivouac, au bord du lac d’Urcos, demain nous sommes à Cusco.