Libérés des tracasseries administratives, nous nous dirigeons vers la frontière du Costa Rica. La route est en mauvais état, beaucoup d’énormes trous, jusqu’à ce qu’on retrouve la Panaméricaine.
Il faut de temps en temps en sortir pour découvrir quelques endroits remarquables. Mais ce sont toujours des allers-retours. Bien que nous soyons entre 100 et 200m au-dessus du niveau de la mer, nous nous retrouvons encore devant des montées/descentes infranchissables pour nous. On pensait en avoir fini avec ce genre d’obstacles.
Même avec beaucoup de vent, la chaleur est persistante jusqu’à ce qu’on prenne un peu d’altitude en allant jusqu’à Boquete, au pied du volcan Baru. Le soir, je m’autorise même un petit lainage !
Le 11 mars nous arrivons à la frontière. Un “douanier” nous informe qu’il manque une signature sur le papier que nous a remis le port de Colon. Ça mérite une amende …ou… un bakchich (ici on dit propina) . On tombe des nues. D’abord parce qu’on a déjà eu 3 contrôles de police sur la route et qu’ils n’ont rien trouvé d’anormal sur le papier de la douane mais surtout, les tentatives de corruption des certains policiers, on connaît mais un douanier, c’est une première. On discute, on lui dit qu’on ne comprend pas, on fait traîner et finalement, lassé, il laisse tomber.
Quelques mètres plus loin, c’est l’entrée au Costa Rica. Il faut prendre l’assurance et faire 5 copies avant d’aller voir la douane. 2h30 pour passer la frontière, on est dans la norme.