On quitte le bitume pour la piste noire, en alternance avec du bitume et de la piste.
Par ici, plus d’attractions touristiques, juste la nature sauvage et rude.
Nous avons passé 3 jours dans les méandres des fjords.
A chaque contournement de montagne on se demande ce qui nous attend.
Ici c’est une côte à 15%, suivie d’une descente vertigineuse.
Là c’est une piste en travaux, farcie de nids de poules, et quand la pluie se mêle à la terre, ça glisse un peu.
Il ne faut pas rater le moment où le nuage qui vient de s’alléger s’en va et où un faible rayon de soleil illumine soudain la lande ou le fjord tout entier.
C’est dans une tempête de neige (fondante) qu’on atteint les chutes de Dynjandi. Le temps de pique-niquer à l’abri dans la deuche, le soleil revient et éclaire ces cascades.
Le vent omniprésent est toujours polaire.
Pour arriver à Isafjördur, il faut emprunter 2 tunnels de 6km dont un à une seule voie. Nous sommes dans le sens prioritaire mais quand on voit 2 gros phares de camion s’approcher dangereusement on se pousse vite fait dans un renfoncement prévu à cet effet. Ce tunnel a aussi la particularité d’avoir un carrefour avec embranchement vers le Nord. Un peu comme à Trondheim mais en Norvège ils avaient carrément le rond-point dans le tunnel.
Les rares campings sont encore fermés. On peut néanmoins s’installer mais avec uniquement une toilette à disposition et des robinets d’eau glaciale.
On passe de fjord en fjord sans jamais se lasser du spectacle.
Quand soudain, au milieu de nulle part….
Encore un passage enneigé sur un plateau et puis la descente vers la vallée
Bravo,superbes photos, commentaires réalistes partage total des ressentis, il n’y a que la neige et le froid qui doivent être parfois inconfortables, mais après tout il semble que sans cela on ne découvre pas ce qu’est exactement l’Islande…
Bisous
L’Islande ….incomparable de beauté et de sauvagerie.