Le bol d’air frais n’aura pas duré. La route qui nous mène à Oaxaca nous rapproche de la côte et la chaleur nous liquéfie. A Santo Domingo de Zanatepec, nous passons la nuit la plus chaude du voyage. Mais le manguier sous lequel on s’est abrités nous distribue des mangues gorgées de soleil à intervalles réguliers.
En temps normal il devrait y avoir beaucoup de vent dans cette région, vu l’état des pylônes et l’énorme parc éolien.
La route ensuite monte en lacets jusqu’à 2200m. Végétation très sèche. Cactus et agaves. Mais à quoi peuvent bien servir ces cultures d’agaves ? A faire du Mezcal bien sûr. On tombe sur un petit producteur qui nous explique tout le processus. Les plantes ont 6 ans quand elles peuvent être coupées, cuites sur des pierres chauffées au charbon de bois et recouvertes de terre, ensuite broyées par un roue en pierre actionnée par un cheval, mises en fût pour fermentation et enfin distillées. On a pu goûter différents mélanges et repartir avec une bouteille de « mexicana ».
Malgré l’altitude, il fait toujours horriblement chaud. L’essence se met à bouillir et il faut rafraîchir la pompe avec de l’eau. Après plusieurs arrêts, Quentin finit pas installer un tuyau au lave-glace qui va humidifier un bout de tissu autour de la pompe. Quand ça surchauffe, un petit coup de lave-glace et ça repart.
Ce soir nous sommes à 20km d’Oaxaca et on se précipite sous la douche chaude.
le concours Lépine, tu t’inscris au retour, toutes les chances d’avoir le prix d’excellence !!!
La corona enfin trouvée est un avant-goût de récompense ?
Une autre utilisation des agaves (c’est peut-être une autre sorte) pour faire le Sisal, genre de fibres dont on confectionne des sacs, les tapis….
Tintin tin tintin tin tintin tin tin tin tin tin tin 😀