Après Silvia, nous traversons une zone de plantations de canne à sucre. De très grandes surfaces bien gardées et sur la route, des « trains » de remorques remplies de cannes.
Nous faisons un bivouac au lac Calima, très venté, le paradis des kite-surfeurs.
Le petit village de Darien où Ptiket rencontre une des nombreuses 4L du pays.
Le lendemain, nous retrouvons une végétation plus tropicale, luxuriante et humide.
Depuis Armenia, nous tentons de prendre une petite route qui devrait nous mener directement à Salento. Mais cette route se transforme rapidement en piste. Malgré la pluie qui commence à tomber, ça roule plutôt bien….jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de piste. Et là, ça va rouler beaucoup moins bien.
Je décroche la remorque et Quentin fait demi-tour. Nous revenons sur nos pas et tentons l’autre piste.
Dans une forte descente, un camion arrive et ne prétend pas bouger. Bon, je sors, décroche la remorque, Quentin fait marche arrière et puis on pousse la remorque jusqu’en haut. Le chauffeur du camion nous dit que plus loin ça ne passe pas, trop de boue.
On n’a plus qu’à rebrousser chemin. Entretemps, nos amis Kika et Anouar nous proposent de venir chez eux à Pijao et de faire une super balade le lendemain.
Nous pénétrons de plein pied dans la zone cafetera et arrivons le soir dans ce joli petit village aux maisons colorées et aux habitants super sympas. Le café commence, enfin, à être vraiment délicieux.
Très séduisant le village, coloré et d’un style très personnalisé !
Bon, j’ai mon explication sur le brusque changement ce cap, Silento valait cette prise de risque ?
Bisous
L’état des routes reste souvent une surprise…