Le volcan culmine à 6310m, ce qui en fait le plus haut volcan du monde depuis le centre de la terre (6384m).
Nous laissons « el carrito » au camping de l’adorable Juan à l’ouest de Riobamba et entamons la longue montée vers le pied du volcan.
Nous sommes à 4356m quand nous atteignons l’entrée du parc national. Plusieurs guides attendent les clients et veulent tous s’asseoir dans la voiture et faire la photo.
Nous décidons de continuer par la piste de 7km qui va nous mener jusqu’au refuge Carrel, à 4853m. On n’a pas la remorque, si ça ne passe pas, on fera simplement demi-tour. Ça ne monte pas trop fort, mais il y a beaucoup de tôle ondulée et les épingles à cheveux sont bien serrées.
On y est !
Maintenant que PtiKet a fait son boulot, à nous d’assurer la suite. Nous prenons le sentier qui rejoint le refuge Whymper.
Pas à pas, nous gravissons la pente du volcan et nous voilà à 5050m (non, non, le panneau n’est pas juste, je tiens aux 50m supplémentaires).
Le temps de profiter de la vue magnifique, de reprendre son souffle, de manger une empanada et on se dit qu’on pousserait bien jusqu’à la petite lagune.
Pendant tout la montée, le volcan jouait à cache-cache avec les nuages en nous offrant quelques minutes la vue sur son sommet.
A la descente, c’est un orage qui se profile à l’horizon et le brouillard envahit la piste.
Les charmantes vigognes, importées du Pérou donnent la touche finale à ce tableau.
Exploit humain et mécanique, chacun a bien fait son boulot et mérite la médaille.
Pour ce qui est de l’humain, la motivation de paysages aussi magiques, ça aide bien sûr, par contre pour Ptit ket c’est un défi permanent alors qui a le plus grand mérite ?
Vous arrêtez le récit sur un suspens……vous avez fait la descente jusqu’au bout ? 🙂
Je pense que d’ores et déjà on peut certifier que l’altitude vous convient parfaitement
La différence entre 6310 et 6384m, c’est l’histoire du géoïde????
Heuu ! . . . faudra attendre la prochaine connexion wifi/google valable pour être certain que je comprenne . . .
Les 1400 m restants doivent être bien difficiles a faire.
Quand vous allez retrouver les 470m d’altitude du Mognard, l’ascension du sentier des bergères va vous faire rigoler.
Tous ces grands sommets sont très capricieux au niveau météo; ils n’aiment pas qu’on fasse joujou avec eux.
En effet on espère pouvoir garder des globules rouges jusqu’en Ardeche pour en profiter à notre retour… côté météo on entre dans une période de crachin breton qui apparemment ne nous quittera qu’en arrivant sur la Colombie.
Ça c’est l’Exploit !…ce sera difficile de faire mieux au cours de la suite du voyage.
….. Cotopaxi …..