Une grande ville coloniale, tranquille, propre, au climat doux (20º) et une église à chaque coin de rue.
C’est ici, et non au Panama, que sont fabriqués depuis 1 siècle ces élégants chapeaux avec les fibres d’un palmier très spécifique. La confusion vient du fait que les ouvriers attachés à la construction du canal de Panama l’avaient largement adopté car il est léger et résistant. Sa fabrication demande beaucoup de temps et de savoir-faire. Plus le tressage est serré, plus il est imperméable et plus il coûte cher (jusqu’à 500$).
On n’a pas encore compris comment ils arrivent à conserver ces amas de crème glacée sans système de réfrigération, par 20º.
Pour le Nouvel An, la tradition veut que l’on brûle des mannequins de papier à l’effigie de l’être le plus détesté. Chacun expose sa « poupée » devant chez lui avec une pancarte expliquant les griefs qu’on lui reproche. Ça va de l’ex petit ami au politicien véreux et tout ce petit monde part en fumée à minuit.
Nous, on finit l’année comme il se doit.
En prime, une petite vidéo ici
It was nice to meet you in Cuenca supermaxi market. May your travels be good.
Votre collection de chapeaux va encore s’agrandir??? Mais gardez de la place pour le Mexique, ou plutôt, achetez une galerie à plusieurs étages.
Surtout, ne vous laissez pas trop tenter par les glaces; pour le moment, vous avez réussi à garder la ligne. Pour l’hémisphère nord il vous faut garder de la marge.
Ici, lors du carnaval, c’était la même tradition on brûlait le « marquemal » qui représentait une célébrité locale, et, avant de le brûler, le public écrivait également ses griefs sur un parchemin.