Il ne faut que quelques km pour atteindre le poste frontière bolivien. La sortie se fait rapidement.
Un peu plus loin, nous entrons au Pérou. Dans les bureaux de la douane, on s’aperçoit qu’il est une heure de moins. Le douanier vérifie le nr de chassis (c’est la première fois) avant de nous donner notre certificat d’importation temporaire.
Ici il y a plein de triporteurs et de tuktuks carénés. Ils sont plus petits que les minibus boliviens mais tout aussi speeds.
Au premier village, on se met en quête d’une assurance, de soles péruviens et d’une carte sim.
Jusqu’ici nous avions une assurance aux tiers pour la voiture, valable pour les pays du Mercosur et la Bolivie. A partir de maintenant nous devrons en prendre une à chaque passage de frontière.
Aucune des 2 banques du village ne peut nous vendre d’assurance car c’est un véhicule étranger. C’est finalement dans une mini épicerie qu’une dame sympa nous encode dans son ordi et nous remet une assurance pour 1 mois. Ça, c’est fait.
Sur la place du marché, il y a un petit kiosk où je peux changer mes bolivianos contre des soles péruviens à un taux correct. On va pouvoir se ravitailler. Depuis la Bolivie, la carte de crédit est au repos car on n’achète que sur les marchés ou des petites boutiques et tout se paie cash.
Par contre, la carte sim et les datas (pour le blog…), ce ne sera pas ici mais à Puno où on passe rapidement.
On bivouaque au pied d’une colline avec vue sur la vallée.
Le lendemain, réveil à 5h, avec le soleil. A 6h30, on est sur la route 😳.
Autant en Bolivie on stressait de ne pas avoir d’essence, autant ici il y a une station service tous les 500m, dont certaines en construction. Des dizaines de pompes mais la plupart n’ont que de l’essence 84, parfois du 90 et très exceptionnellement du 95. Va falloir régler l’allumage en conséquence…
Pukara
Ayaviri
Un garagiste se jette presque devant le voiture quand il nous voit passer. On s’arrête, il appelle tout la famille, se fait prendre en photo. Inspecte tout. Je n’ai pas encore précisé que les Péruviens sont adorables, souriants, ils sifflent la voiture quand on passe (j’ai d’abord cru que c’était pour moi …). Ils ne connaissent pas plus ce modèle que les Boliviens mais sont nettement plus enthousiastes.
4338m, le col de Abra La Raya. Tout en douceur, sans avoir à passer la première.
Mamuera, Marangani, Sicuani, nous sommes dans la région dont la spécialité est le cuy. Le cuy, c’est un cochon d’Inde, très prisé mais avec peu de viande sur les os. Ben oui, on a goûté et même de l’alpaga… arrosé de jus de quinoa.
Raqchi. Vestiges du temple de Wiracocha, Dieu suprême des Incas. Les murs en adobe font 14m de haut, les silos 8 m de diamètre, plusieurs patios et ruelles.
Andahuaylillas
Dernier bivouac, au bord du lac d’Urcos, demain nous sommes à Cusco.
Finalement vous êtes au Pérou pour Noël et nous en France, c’est la grosse loose ça ! En plus il fait beau chez vous! Re-zut …
Continuez à nous faire rêver les amis !
Bises
A u retour, on vous fera voir comment était le Pérou en 1973. Vous serez surpris du changement.
Pour les repas, les menus ont également beaucoup changé. Nous avions failli revenir encore plus « minces » si c’est possible!!!! Pour vous, vu vos assiettées, vous n’aviez pas mange depuis 8 jours ?????
En 73 , c’était très pauvre, pratiquement aucun véhicule en dehors des camions ou de quelques bus et il n’y avait pratiquement que des pistes en mauvais état. Les gens pauvres et tristes nous traitaient de gringos. Maintenant, le développement du tourisme entre autre, semble leur avoir apporté un peu de richesse ???
Le tourisme et la situation politique du pays en général ont bien fait évoluer la situation mais une grande partie de la population que l’on croise vit avec très peu de choses. Dans les villages, il est courant de manger (bien) pour 8 soles, soit 2 euros !! Quant aux gringos, c’est encore le cas dans les lieux très touristiques….
suite…….
L’arbre est un »pisonay » (nom local) ou » érythina falcata Benth » et les chevelures pendantes sont des plantes épiphytes, »tillandsia usneoides », aussi appelée mousse espagnole, fille de l’air ou barbe de vieillard.
Il porte des grandes fleurs rouge ou rose ou orange, son tronc atteint plus de 8m de diamètre il vit bien au delà de 100 ans.
les graines ont un pouvoir hallucinogène, l’arbre est considéré comme divinatoire légendaire
Un même arbre remarquable, se trouve sur le marché de Pisac près de Cuzco sur la route de Macchu Picchu.
Ravis que vous partagiez notre sympathie pour Pérou et péruviens, Cusco devrait encore renforcer cette sympathie.
Une fois de plus Ptit Ket et el carito ont joué leur rôle de passeport de l’amitié et de la sympathie, outre leur look ils représentent une grande partie du mental des conducteurs et leur vision de vie, vous ne pouviez rêver meilleure introduction.
curieux d’avoir votre avis sur Cusco
Gros bisous