C’est la Cordillère Royale que nous voyons en premier en arrivant à La Paz. Très vite elle disparaît derrière les camions, voitures et les dizaines de minibus collectifs qui circulent dans tous les sens en klaxonnant. Ici pas de code de la route, le bruit fait la loi.
La rue la plus basse de la ville est 500m plus bas que les 4000m que nous maintenons depuis un petit moment.
Nous n’avons pas envie de descendre dans ce gouffre pour devoir tout remonter en partant. Le plus simple, c’est l’aéroport, situé dans le quartier El Alto. Un parking sécurisé, une aérogare avec quelques cafés restaurants et des toilettes propres. Comme c’est le week-end, les avions sont rares et ne nous dérangent pas durant les 2 nuits que nous y resterons.
La Paz est donc très pentue et extrêmement étendue. Pour essayer de désengorger les rues, ils ont installé un moyen de transport en commun pour le moins original, le téléphérique.
Nous prenons la ligne violette, le trajet coûte 38 centimes d’euros par personne et la descente sur la ville est très impressionnante. Tout en douceur, sans bruit, nous survolons les immeubles à plus de 30m de hauteur et atterrissons à quelques cuadras de l’Eglise San Francisco. Malheureusement on est dimanche et le musée de la coca est fermé 😕
L’architecture de la ville ne nous laissera pas un souvenir impérissable mais ce qu’on en retient, c’est une atmosphère particulière. Il y a des marchés partout dans la ville, mais vraiment partout.
Pour le retour à notre place de parking, nous prenons la ligne orange, avec correspondance pour la ligne rouge. A notre descente du téléphérique, nous tombons sur le célèbre marché El Alto qui dépasse l’entendement. Ce sont des km d’étals, des montagnes de pièces d’occasion pour auto/motos/vélos, des vêtements/chaussures, des tissus colorés, une chola vend des cornets de glace avec la boule déjà dans le cornet, un homme tire le jus de la canne à sucre, …
Les vendeurs crient leurs promotions comme un mantra ou les plus malins accrochent à leur stand un haut parleur qui diffuse leur publicité en boucle. Un vrai souk à la bolivienne.
Amusant et sympathique les moyens de transport, on avait ça aussi à l’expo 58 🙂
Oubliez nos souvenirs de calme et de bruits feutrés, il est évident qu’en qq années ça a bien changé, pas étonnant quand du périphérique on réalise le gigantisme urbain c’est presque surréaliste.
Avez vous percé le secret de l’équilibre des chapeaux ?