C’est à regret que nous abandonnons PtiKet ce matin et que nous montons dans un 4×4 avec 4 autres personnes et un guide bolivien. Dès les premiers mètres sur le salar, nous avons la confirmation que notre décision était la bonne car nous roulons régulièrement dans des trous d’eau salée et ça, c’est pas bon pour les vieilles tôles.
Mais avant le grand blanc, nous passons par le cimetière des wagons et locomotives à vapeur qui transportaient les minerais au Chili jusque dans les années 1940. Certains wagons sont réduits à l’état de squelettes car l’acier est très convoité et les gens se servent. Mad Max bolivien …
Le salar en chiffres :
Altitude 3650m
Surface 10582km2, le plus grand désert de sel du monde
La croûte de sel a une épaisseur d’environ 10m
Profondeur totale 120m contenant sel, sédiments, minéraux, carbonates et sulfates
Le paysage est spectaculaire, désert blanc à perte de vue, parsemé de quelques îlots de roches volcaniques.
Après avoir pique niqué à l’hôtel Sal Playa Blanca, nous nous arrêtons à l’île Incahuasi, hérissée de cactus « gigantes » et montons jusqu’à son sommet, à 3742m. Vue panoramique sur le salar.
Rouler sur cette croute éclatante de blancheur est vraiment fascinant. Ça craque comme sur de la neige. Le chauffeur a une boussole greffée dans le lobe temporal gauche ou prend les montagnes au loin comme points de repère. Il connait bien le terrain et roule à 90 km/h. Nous savons qu’il y a beaucoup de monde mais c’est tellement grand qu’on ne retrouve les autres 4×4 qu’aux endroits stratégiques.
Il ne fait pas trop chaud mais nous devons protéger du soleil la moindre partie de chair fraiche pour ne pas partir en poussière.
Cette grande toile blanche permet aussi de s’amuser un peu avec les perspectives en trompe l’oeil.
Enfin, nous avions pris l’option « coucher-de-soleil-sur-le-salar-avec-effet-miroir » et on n’a pas été déçus. Il est 18h, le guide nous emmène dans une zone humide et s’arrête. Nous descendons de l’auto et tentons de rester autant que possible sur les petits plots de sel qui n’ont pas encore fondu dans l’eau. Le soleil se couche. Le guide a prévu un petit verre de vin. Magique.
Ce soir, j’ai l’impression que Ptiket nous boude…😉
Hello les voyageurs,
Eau chaude des geysers et sel d’Uyuni, il ne manque plus que les légumes pour la soupe.
Le nom (Salar) ne laisse aucun doute, mais sel, glace ou neige fondues, la frontière est bien mince. Il y de la vie dans ce désert?
Fallait ménager PtiKet et vous laisser conduire, donc l’option 4×4 s’imposait pour profiter pleinement des lieux l’esprit dégagé. Surtout après des «grimpettes» aussi hasardeuses qu’haletantes et une séance de cascadeuse pour Carine. Vous côtoyez les sommets, au propre comme au figuré, chapeau (boule) bas!
Sinon, joli le lama vanille-moka!
Et, comme chaque fois, on attend la suite,
Dikke kus
Fr & JM
PS: à la demande d’Annette et François, la réponse à la devinette de la Valle de la Luna.
Un Inca qui se prend pour le commandant Cousteau est un Calypso… (j’espère au moins vous avoir faire sourire).
Et même un coup de chapeau, on avait pensé à beaucoup d’arrangements tous sans queue ni tête, Bravo votre humour est très personnalisé.
Merci, on va pouvoir décompresser 🙂
bisous
D’abord rassurer Ptitket en lui disant que c’etait pour son bien!
Ensuite ne plus avoir d’autres considérations que celle de vivre, d’avoir la chance de vivre , un moment unique dans un lot de merveilles déjà bien intégrées
Enfin se persuader qu’il y a plus loin encore d’autres splendeurs à découvrir et repartir dans ce but
Vous êtes les meilleurs ….