La fin de la piste n’était pas terrible mais en milieu de journée nous arrivons à Uyuni.
La ville est le point de départ pour aller visiter le gigantesque salar et elle s’est développée à travers le tourisme. Ce qui signifie un petit centre piétonnier avec une multitude de restaurants et tour opérateurs et à l’arrière des ruelles de terre, des détritus et des maisons délabrées. Des affiches fanées et une statue rappellent avec nostalgie que le Dakar est passé par ici en 2016.
Au premier abord, les Boliviens ne sont pas très chaleureux mais quand on commence à discuter, ils se détendent et le courant passe mieux. Gros contraste avec l’Argentine et le Chili.
Nous avons loué une chambre pour 2 nuits chez une dame qui a une cour intérieure où on peut garer la deuche. C’est très basique mais propre.
Cela nous permettra de traverser le salar avec une agence, sans compromettre la longévité de nos tôles (0,6mm).
Après une petite sieste, nous parcourons rapidement les quelques rues où se succèdent les boutiques d’artisanat qui vendent toutes les mêmes bonnets, pulls en alpaga et trousses colorées. Joli mais pas très « artisanal ».
A la sortie de l’église, une petite cérémonie religieuse est en cours avec danses en costume traditionnel et/ou plus moderne…
Le costume traditionnel mais aussi la casquette « stylée »
Petit tour au marché où des minuscules étals vendent fruits, légumes, pâtes et viande à même le comptoir en bois. Dans la boutique du boucher à côté, ce sont des carcasses entières qui pendant près de la porte d’entrée. Ce soir nous mangerons une pizza végétarienne 😉
Décidément on ne s’en lasse pas, du surprise en surprise, de couleur en dépaysement, de piste tortueuse en bonnet bolivien : c’est le tohu bohu du voyage, l’émerveillement permanent et le discernement ! On pense bien à vous de la Luolle. amitié !
Y a pas que les chapeaux qui sont « boules »..la population est elle aussi bien ronde !
Avis tout personnel : vous entrez dans la zone bien plus touristique que celles vues précédemment, et un tourisme de masse par dessus le marché, ceci explique peut-être la distance affichée des autochtones (nous avons eu la même chose au Pérou), mais souvent, comme tu l’as déjà constaté en forçant un peu, ils réalisent vite qu’on se démarque , et leur attitude devient bien plus amicale.
Vous allez au lac popo ???????