De San Juan à Villa Union

Nous prenons la direction de l’est pour traverser le parc de Talampaya. En nous arrêtant en bord de route pour prendre une photo, on roule sur une branche d’épineux qui crève le pneu arrière droit. On prend la roue du capot pour arriver au bivouac du soir.

Nous traversons la vallée fertile qui est effectivement très verte mais composée surtout d’épineux, de cactus et de sable.

    

Quelques maisons poussiéreuses en adobe au bord de la route.

L’ingénieur des ponts et chaussées a trouvé un moyen de divertir les conducteurs qui somnolent sur cette route rectiligne.

Au petit camping municipal de San Agustin, Quentin met une chambre à air dans le pneu crevé et la roue de secours reprend sa place sur le capot.

  

Le lendemain nous sommes dans le Parc Talampaya. Classé au Patrimoine de l’Unesco, il ne se visite qu’en bus et avec guide. Nous décidons de ne pas y aller, vu le coût de l’entrée et de la visite. Un ange a dû nous souffler cette idée car au km 181 de la route 76 , alors que nous avançons tranquillement à 110 km/h, vent dans le dos, on voit au loin un combi VW jaune qui arrive dans l’autre sens. Au moment de se croiser, on se reconnait et on s’arrête. C’est David, Mercedes et leur petite Zoé que nous avions rencontrés dans un camping municipal le 1er août dernier pas loin de Colon !! Encore quelques bons tuyaux pour la suite de notre voyage et on se dit à plus tard, qui sait ….en France…

  

Ce soir bivouac au bord de la retenue d’eau, à Villa Union.

6 réflexions sur “ De San Juan à Villa Union ”

  • 10 novembre 2018 à 21:59
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    Chers vous deux,

    110 km/h! Pfiou! J’ai quelques souvenirs – émus et secouants – à cette vitesse au volant de mes deuches et, on peut le dire, ce n’est pas de la petite Leffe! Vous ne devrez pas attendre la Californie pour écouter Born to be wild… Youpiiie!

    Fichus épineux et vive les épinards (c’est con hein, c’est de l’humour belge sans doute).

    Quentin, on t’a vu, tu conduis pieds nus? Ha oui, c’est pour faire corps avec l’acadeuche, je parie.

    Et pour finir, pourquoi pas un petit proverbe chinois? «Le vrai voyageur ne sait pas où il va». A méditer cuando el sol es muy fuerte.

    Dikke kus d’un Bruxelles joliment automnal

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  • 10 novembre 2018 à 12:16
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    Cela me rappelle la route de Troyes dans les années 60.
    Je ne sais ce qu’il en est pour vous après ces jours de voyages, mais je n’arrive pas à être lassée des paysages, en plus le soleil semble être un permanent compagnon de route….ça aide !

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  • 9 novembre 2018 à 21:35
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    De votre passage à Mendoza/Maipu, vous avez traversé différents Vignoble, vous êtes vous arrêté dans un Chais déguster leur Cabernet, Syrah ? Leur goût doit être vraiment différent des vins Ardéchois et le Malbec vous l’avez goûté ? Je connais pas.
    Ici les vignes ont pris leurs couleurs d’automne, dommage qu’avec la pluie qui dure depuis 15 jours, elles les perdent déjà.
    Bravo pitket 110km heure top, ça te change !!! Carine, Quentin, attention au épineux, si vous descendez pied nu !!!
    A plus.

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  • 9 novembre 2018 à 20:27
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    Sur une route sinuosidale à onde courte comme celle de la photo, à du
    110 km/h., on peut sauter par-dessus un dos d’âne sur deux !… sans la remorque bien sûr.

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  • 9 novembre 2018 à 20:14
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    Encore heureux que personne, en descendant de Ptit ket, n’a mis le pied sur ces épineux
    côté paysages, vous restez dans du désertique et du… pas fréquenté, j’en connais qui ne vivent pas le même scenario à l’autre bout du monde …..

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  • 9 novembre 2018 à 20:02
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    Vous, c’est sec, mais, ici, en 12 jours, on a eu plus de 300mm d’eau qui sont tombés bien gentiment .
    Votre maison n’est pas encore arrivée à Mas Bonnet !!!!

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