Colonia del Sacramento

Hier, nous sommes montés au nord de Montevideo pour passer la nuit dans une ferme tenue par des Suisses très sympas, Granja Orientala. Ils sont encore en cours d’installation et surpris car ils ne pensaient pas recevoir des voyageurs en hiver. C’est une ferme bio, ici tout pousse toute l’année, et nous nous approvisionnons avec plusieurs variétés de mandarines, des choux, poireaux, oeufs. Surpris aussi par notre véhicule dont ils feront plusieurs photos.

  

Une douche chaude et nous voilà repartis. De bonnes voies rapides nous amènent à Colonia. 

Des chevaux et des vaches broutent le long de la route en triant herbe et vieux papiers/plastiques.

Plusieurs voitures klaxonnent en nous dépassant mais on n’a pas encore pu déterminer si c’est pour la deuche ou la victoire de la France…

A midi, on s’arrête dans la petite ville de Ecilda, pour prendre un plat du jour constitué de 2 côtes de porc + 2 oeufs sur le plat +riz. (Noter de ne commander qu’un seul plat pour nous deux la prochaine fois). Le prix de l’essence ici est au même prix que chez nous.

Colonia del Sacramento est une petite ville fondée en 1680 par les Portugais, puis, après une centaine d’années de luttes, reprise par les Espagnols.  Ses rues pavées et ses petites maisons font un peu penser à Cuba, en plus chic car elle s’est un peu bobo-isée. Elle est aussi  inscrite au Patrimoine de l’Unesco. Des perruches vertes chahutent à la cime des arbres.

      

Nous garons la voiture le long d’un petit parc au bord du Rio de la Plata. Le vent souffle fort et dès que le soleil se couche, à l’abri dans notre « casa rodante » on met un peu de chauffage ….

  

Montevideo

Nous avons passé 2 nuits tranquilles sur la zone de bivouac à Montevideo, ce qui nous a permis de visiter facilement la ville. Une large rambla longe la côte sur plusieurs dizaines de km et les habitants s’y pressent nombreux pour profiter du soleil, un bol de maté à la main (pas encore eu l’occasion de goûter).

Au bas de la vieille ville se trouve le Mercado del Puerto, une grande halle en fer forgé, transformée pour abriter de nombreuses « parillas » dans lesquelles on s’installe à table ou au comptoir devant les barbecues géants.

  

Quelques bâtiments art déco côtoient des immeubles décrépis et des fresques murales, le long de la rue piétonne que nous remontons jusqu’à la Plaza Independencia et la statue monumentale de Bolivar sur son cheval.

      

Nous ne sommes pas vraiment dépaysés, la ville est très européenne.

Nous avons croisé notre première 2cv, dans un état très avancé mais son chauffeur était ravi de nous voir.

Un soir nous sommes allés manger dans un minuscule restaurant de grillades, en dehors des zones touristiques, La Pulperia. Les places sont comptées, il faut demander un ticket et attendre son tour dehors. Tout le monde mange sur des tabourets en mode comptoir et c’est tellement petit que le serveur prend les commandes de dehors, par la fenêtre ouverte, aux clients qui sont assis face à la rue. Au bout de 30´, on nous installe juste en face du grill. On s’est régalés et le retour à pied nous a bien fait digérer. 

Dimanche 15 juillet, nous faisons un dernier repas avec Carlos et Magy, on se dit hasta luego et on se promet de se revoir sur la route de l’Alaska.