Crater Lake

Il y a 7700 ans, une éruption majeure du mont Mazama a provoqué son affaissement et la création d’une caldéra de près de 10km de diamètre. Un autre volcan, Wizard Island, s’est ensuite formé alors que les pluies et la fonte des neiges commençaient à remplir la caldéra.


Avec ses 592m de profondeur, c’est le lac le plus profond des Etats-Unis. Aucun cours d’eau ne l’alimente, donc pas de sédiments charriés d’où ce bleu si pur.


Golden Mantled Ground Squirrel


Blue Jay


Ce matin il faisait un peu frisquet dans les bois, donc j’ai hésité à mettre mon short. Et j’ai bien fait. Car au plus haut point de la corniche, à 2440m, …il neige… et la route, bien que dégagée, est bordée de hautes congères. Où a-t-on rangé les polaires, les bonnets et les gants 🧤 ?


Les traces des derniers incendies sont encore bien visibles.


Le soir, nous trouvons un bivouac plutôt original, perchés au sommet d’un piton rocheux, avec vue plongeante sur la forêt à perte de vue.


Nous avons un petit compagnon farceur qui s’est aventuré dans la voiture mais a eu la peur de sa vie, ne sachant pas comment en sortir.

Ce matin, 28 juin, la douche est compromise…

De San Francisco à l’Oregon

Après la frénésie de la ville, on est impatients d’arriver en Oregon qu’on ne connait pas du tout.
En attendant, on traverse plusieurs régions superbes.
Clearlake


Le Shasta Lake et le Shasta Mount qui s’élève à 3000m au-dessus de la vallée pour culminer à 4817m.

Tout autour, des forêts de pins, des grands lacs et de potentielles rencontres avec les ours. Dans ce camping “primitif” chaque emplacement dispose de sa “bear box” pour y stocker tout ce qui pourrait les attirer (nourriture, linge sale, chaussettes puantes…)


Par chance, ces forêts fourmillent de sentiers et de possibilités de bivouacs fabuleux.


Klamath lakes, étape bien connue des oiseaux migrateurs.

Nous essayons de rester sur des petites routes car sur les freeways, les autres véhicules ne nous voient qu’à la dernière minute et nous sommes beaucoup trop lents pour eux bien que l’on tienne le 55 miles/h.

C’est l’occasion de traverser des petites villes décrépies et assoupies et sans grand charme.


Il y a quelques jours, Quentin a vérifié les roulements gauches de la remorque mais c’est la soudure de l’axe de roulement sur le bras oscillant qui commence à dégager. Le bras est fêlé et une des 2 soudures a lâché. Il va falloir trouver un soudeur. Nous sommes dans une région agricole avec pas mal de vendeurs de gros engins. Nous nous arrêtons chez l’un d’eux, lui expliquons le problème et sans hésiter l’ouvrier sort son poste à souder, décape un peu à la meule pneumatique et soude au MIG. Il n’aura fallu que 10´ pour satisfaire Quentin…


Par contre, toujours pas de possibilité de racheter des pneus. Nous devrons attendre d’être à Vancouver pour rechausser Ptiket. D’ici là, pas trop de détours ou de mauvaises routes si on ne veut pas finir sur les jantes.