Il a plu cette nuit mais nous avons eu une jolie surprise au petit déjeuner.
Nous reprenons la route par la Ruta 3. Comme nous n’avions aucun sanitaire au camping (et qu’il y avait d’autres personnes) nous profitons de la première station service pour utiliser les baños qui sont nickels. Il y a aussi des douches chaudes mais ça, ça peut encore attendre un peu.
La route est bordée d’eucalyptus, de quelques vignes et de nombreux mandariniers.
Vers midi nous arrivons à Salto, dernière ville uruguayenne avant la frontière.
Nous traversons le rio par un grand barrage hydroélectrique. Juste après se trouvent les bureaux de la douane. A gauche, c’est pour les formalités de sortie d’Uruguay. On nous tamponne les passeports et nous leur laissons le titre d’importation temporaire du véhicule (TIP) que nous avions reçu à notre descente de bateau. En face, les Argentins nous font un nouveau TIP, valable 3 mois. Ensuite, ils regardent à l’intérieur du véhicule, jettent un oeil dans la remorque et nous disent que nous pouvons passer. Tout le monde est très aimable et prévenant mais ils ont un drôle d’accent : les ll, comme dans alla, deviennent de ch et ça donne « acha ». Pas facile.
Nous voilà donc en Argentine et pour fêter ça on abandonne la grand route pour emprunter une piste d’une vingtaine de km. Quentin est comme un gamin.
Ce soir nous sommes dans un joli camping au bord d’un lac, quasi seuls.
Le seul fait d’avoir passé la frontière a remonté le thermomètre de 10 degrés. On a chaud ! Quant aux douches chaudes c’est de 17h à 22h. Chouette ! Mais on n’a pas la même notion du chaud visiblement car on a le choix entre caillant et juste froid. On ne s’attarde pas donc.
Allez encore 3 jours de route avant les chutes, on y va doucement pour ne pas arriver en plein week-end