Escale à Paranaguá

Hier, 5 juillet 2018, nous sommes toujours à Santos, dans le brouillard complet tant au niveau de la météo que de notre situation car aucun officier n’est visible.

A 11h30, tout le monde revient, le soleil, le Capitaine, les remorqueurs et le pilote.

C’est côté mer que nous apercevrons enfin les longues plages, en reprenant le large.

Ce matin, au réveil, nous sommes arrêtés mais au large de Paranaguá, dans le brouillard et le crachin.

Nous ne saurons pas le fin mot de l’histoire du GPS car les officiers n’ont visiblement pas envie d’en parler. Ils profitent de l’attente pour encore y bricoler, radar à l’arrêt. Pendant ce temps, le chef cook lance une ligne mais ne remonte qu’un calamar. 

Le pilote n’arrivera qu’en début d’après-midi et nous sommes à quai vers 16h30. 

On sort en ville mais on reste discret car la Belgique vient d’humilier, euh, de battre le Brésil (ouaih, trop forts 💪). L’agent du port doit nous conduire à l’immigration et il propose de nous déposer en ville. Parfait. Sauf qu’on se retrouve dans un petit centre commercial sans grand intérêt sinon de boire une bière à la fontaine tout en revisionnant les buts fatals sur grand écran.

A 21h, l’agent vient nous rechercher et on traverse le port à pied, au milieu de montagnes de containers, prêts à voir surgir à tous moments OSS117 poursuivi par des Cariocas mal intentionnés. Le cargo est en pleine activité. Cette fois il charge des Renault sandero.

Demain on quitte le Brésil, direction Zarate en Argentine, avant-dernière étape.

Merci Mariposa pour l’identification du sagui !