On y est presque…

Après les longues routes monotones d’Espagne, voici enfin le Portugal et ses jolis villages.

Nous sommes à Galago, ses maisons blanches et son église typique.
Aux environs de Castelo Branco, un grosse fumée noire s’élève de derrrière la colline.

Le pays est en feu et on sent les secours impuissants.

La végétation brûle tout autour et parfois le feu grignote les bords de la route faisant fondre les panneaux de signalisation.

Dans 2h, destination finale.

En route pour Ericeira

Dimanche 23/07/17
On a quitté notre campagne sous le soleil, pour arriver en fin de journée à l’Isle de Noé.
Un premier bivouac au bord de l’eau bien en retrait de la route, sous les platanes s’annonçait parfait jusqu’à ce que l’on s’aperçoive que le portail ancestral donnant accès à la vieille ville, surmonté de cloches sonnait les heures 3 minutes avant et une seconde fois à l’heure pile et ce durant toute la nuit.
L’avantage du carillon c’est que l’on a pu sans bouger du duvet, clairement identifier le moment précis où le déluge nous est tombé dessus.
La pluie ne nous a quittés que le lendemain une fois arrivés en Espagne.
On s’est quand même bien rendu compte que l’on franchissait les Pyrénées lorsqu’il a fallu passer la première en sortie des épingles à cheveux du col du Larrau pour relancer la deuche.