El Lago Atitlan

Chichicastenango oublié, on se tourne vers le lac Atitlan.

Nous bivouaquons au bord du lac en compagnie d’une famille belge (Arlon), d’une famille de la région parisienne et un couple d’Américains du New Hampshire.

L’endroit est superbe, deux volcans nous font face, pour l’instant un peu cachés par la brume.

Mais l’histoire se répète et maintenant que nous sommes descendus, il est évident que nous ne pourrons pas remonter ici non plus.

Greg,  qui voyage avec un gros camion camping-car nous propose de nous remorquer. Ouf !

Comme ils ne partent que vendredi, nous profitons de cette journée imprévue pour visiter les villages alentour avec Ross et Eilen.

C’est en tuk-tuk que nous descendons à Panajachel. Normalement il n’y a que 3 places à l’arrière mais je partage le siège du chauffeur en me tenant fermement pour ne pas être éjectée dans les tournants.

Correspondance de tuk-tuk pour Santa Catarina

Et un dernier tuk-tuk pour San Antonio où une habitante nous entraîne dans une fabrique de poteries

Le lendemain matin nous avons le bonheur de voir le Tolimàn et le San Pedro parfaitement dégagés.

Comme prévu, nous attachons Ptiket à son grand frère et nous voilà partis. 

Greg y va en douceur mais nous subissons malgré tout quelques à-coups car un camion très lent ralentit la progression. A force, la sangle casse. Le gros camping-car et la deuche arrêtés dans un tournant, c’est tout le trafic qui est bloqué dans les 2 sens. On se raccroche rapidement et on repart jusqu’à la sortie du village de Solola.

On n’y serait jamais arrivé sans les « AtypicalYear » !

Nous pouvons continuer notre route vers la frontière mexicaine.

Chichicastenango – Trop c’est Trop

En revenant de Tikal, on repasse une nuit chez les voileux de Rio Dulce, on retraverse la banlieue de Guatemala Ciudad et on prend la petite route vers Chichicastenango.

Cette petite ville est réputée pour son marché du jeudi et du vendredi. Nous sommes mercredi mais nous savons par expérience que les étals des grands marchés cachent toute l’architecture de la ville.

La route est sinueuse, jolie, mais nous sommes un peu tendus car les descentes sont de plus en plus raides. Et après les descentes, ça commence à remonter…

4km avant d’atteindre la ville, le mur. 21m de dénivelé à franchir en 42m ! Même délire qu’au Costa Rica. 

Rien à faire, on doit s’arrêter et rebrousser chemin. Quelle déception !

Frustrés on repart mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là.

Dans une montée en épingle à cheveux, Ptiket est à bout de souffle. Un camion-plateau nous dépasse et s’arrête. Le chauffeur nous demande si on a besoin d’eau. Ben non, on a besoin d’air ! Et on lui tend la sangle de remorquage qu’il accroche à son camion et nous tracte jusqu’au mirador. Il y aura laissé un peu de gomme à chaque tournant serré.

C’est joli Chichi de loin …