L’Aconcagua, 2 fois

A partir d’Uspallata, nous roulons dans une grande vallée pendant plusieurs km entre 2000 et 2200m d’altitude. Nous avons retiré les joues d’ailes de la deuche pour éviter la surchauffe et lui permettre de mieux respirer. La route est bonne mais fréquentée par de nombreux camions. Nous passons plusieurs petits tunnels.

      

A Punta de Vacas, nous commençons à monter progressivement.

  

Puente del Inca – 2270m. Un pont naturel enjambe le rio de Las Cuevas. Sa teinte orangée est due aux sédiments déposés par les eaux sulfureuses. Un ancien établissement thermal se désagrège lentement.

Nous arrivons au mirador d’où l’on peut voir de près l’Aconcagua qui culmine à 6961m, le plus haut sommet du continent américain.

  

Juste après Las Cuevas, nous avons atteint les 3200m. La deuche s’est bien comportée, montant vaillamment les côtes à près de 10%, grâce au changement de gicleurs (10% de moins au gicleur du premier et deuxième corps du carbu et 15% au gicleur de ralenti). 

Nous entrons dans le tunnel Caracoles qui traverse la montagne sur 4 km. Ce tunnel remplace l’ancienne piste en lacets sur laquelle a été érigée, en 1902, la statue du Cristo Redentor (4000m). A la sortie du tunnel, nous sommes au Chili. Les formalités douanières de sortie et d’entrée se font toutes dans le même bâtiment et nous avons récupéré tous les cachets avant que plusieurs bus ne déversent leur cargaison de touristes.

Ensuite c’est la descente en lacets (28), impressionnante. 

3 jours plus tard, après notre visite à Valparaiso, nous refaisons cette route en sens inverse et ça grimpe bien plus coté chilien. C’est aussi joli dans ce sens-là (on ne veut froisser personne ! 😉)