Péninsule Valdes – Caleta Valdes

En effet aujourd’hui le vent s’est bien calmé. Nous sommes toujours dans notre camping qui n’offre que de l’eau glacée à des éviers extérieurs. Quentin m’en tiédit deux gourdes, ce qui me permet d’enfin me laver les cheveux. Ahh, je revis….oui je suis une fille qui se contente de peu 😇.

Nous devons faire le plein d’essence mais la seule station a des problèmes de pression. Il faut attendre qu’elle revienne. C’est l’occasion de discuter avec les autres clients qui nous posent des questions sur notre voyage, dont un couple suisse qui tourne sur la péninsule depuis 2 semaines. Ils ont de quoi nous informer !

Il est déjà 11h quand on repart, cette fois vers le nord par la piste 52 jusqu’à la Caleta Valdes, pour ensuite prendre la 47 qui rejoint la Punta Norte et revenir à Puerto Piramides par la 3. 

Nous voyons beaucoup de guanacos, dont quelques jeunes trop mignons.

Arrivés sur la côte, nous faisons plusieurs haltes pour admirer le paysage sculpté par la mer et découvrir la faune marine. Nous sommes encore un peu tôt dans la saison et les spécimens de lions et d’éléphants de mer sont peu nombreux. Pas de manchots ici. On se rabat sur les guanacos, les petits « peludos » (des mini tatous), les « choiques » (petite autruche) et les oiseaux, huitriers au bec rouge, tinamous élégants, aigrettes, faucons pèlerins, et autre vautours.

                          

Du coup pas déçus. Le paysage reste incroyable et surprenant et nous savons que nous aurons bientôt d’autres occasions d’approcher toutes ces espèces.

La journée a été magnifique et le vent très clément.

Péninsule Valdes – vers Punta Delgada

Comme prévu le vent nous a secoués toute la nuit. Heureusement nous étions stationnés dans le bon sens mais le sommeil était plutôt agité, un peu comme quand il y a mistral à la maison, mais en plus mobile.

Comme le soleil est toujours là, nous partons par la RP2 vers Punta Delgada. Nous sommes dans les terres et le paysage change tous les 20km. A mi-chemin on oblique vers une petite piste. On croise les doigts de ne rencontrer personne car il n’y a pas la place. Et bien sûr voilà qu’arrive un 4×4 qui nous laisse passer en montant sur le talus. Au bout de la piste, la Salina Chica, 42m sous le niveau de la mer. Sous les rayons du soleil, elle rosit grâce à la présence de millions de brachiopodes.  Chaque sortie de la voiture est une expédition, il faut tenir fermement la porte pour qu’elle ne s’arrache pas et ensuite essayer de marcher droit, sans visibilité à cause des capuches baissées jusqu’au ras des yeux.

        

Après Punta Delgada, un accès au sommet de la falaise permet de voir toute la côte est et en contrebas une belle colonie de lions de mer.

      

Le retour vers Puerto Piramides se fait sous de gros nuages noirs. Un petit groupe de guanacos traverse tranquillement la piste. Arrivés au village, nous nous réchauffons avec un café, face à la plage et à la mer devenue verte de colère. Il parait que demain ça ira mieux.