La Pampa

C’est accompagnés d’une tempête de vent et de pluie que nous commençons notre traversée de la Pampa. Le vent de côté chasse violemment la pluie qui s’infiltre par les interstices de la porte de Quentin. La deuche roule en crabe, Quentin tient fermement le volant pour rester sur la route tout en épongeant l’eau qui l’éclabousse par la fenêtre (fermée, je précise). Tout à coup, la route s’offre un virage et c’est à mon tour d’écoper. Tiens, ça me rappelle quelque chose…

Ces conditions météo ne dérangent en rien les nombreux camions qui doublent à fond, nous arrosant au passage. Heureusement ça ne dure que quelques heures et arrivés à Tandil, la pluie aura cessé. Reste le vent qui nous glace mais notre petit chauffage nous permettra de passer une soirée confortable.

Tandil est une grande ville, réputée pour ses fromages et saucissons. Nous ferons le plein dans une très ancienne boutique.  

  

Nous reprenons la Ruta 3 et nous vivons une nouvelle expérience : rouler sur une route archi plate, toute droite et ne pas pouvoir passer la 4ème. La faute au vent de face. On roule à 50-60 km/h maximum. C’est encore loin Usuhaia ?

Les grandes plaines à perte de vue sont ponctuées de petites lagunes, de nombreuses vaches brunes et encore de quelques rangées d’eucalyptus.

    

Nous n’avons fait que passer par la grande banlieue de Buenos Aires, tentaculaire, sans fin mais ce fut l’occasion de rencontrer Claudio, le Président du Mehari Club d’Argentine. De cet échange très sympathique, nous repartons avec les coordonnées des membres du Club qui se trouvent sur notre route, jusqu’à Usuhaia et même au Chili. Plus rien ne peut nous arriver !