Escale à Zarate – Buenos Aires

Mercredi 11 juillet 2018, après avoir attendu notre autorisation de sortie toute la journée d’hier, nous avalons notre petit-déjeuner en vitesse, passons les 3 contrôles du port et nous négocions avec un taxi pour qu’il nous conduise à Buenos Aires et qu’il nous ramène tard ce soir. 

Au bout de nombreux embouteillages, il nous dépose au coin de Cordoba et de Florida, ce qui nous permet d’acheter des datas et de retirer de l’argent.

Ici, 100 pesos valent 3€, et nos portefeuilles ont du mal à contenir les énormes liasses de billets. 

C’est au restaurant l’Estancia, que nous dégustons nos premières pièces de viande argentine grillée au feu de bois et  nos premières bouteilles de Malbec.

« Para vivir asi más vale no morirse nunca »

Nous parcourons les quelques rue de Caminito avec ses façades colorées du quartier de la Boca.

    

Maradona, Eva et Juan Perón

« Caminito que el tiempo ha borrado, que juntos un dia nos viste pasar…. »

La Plaza de Mayo, cernée par les bâtiments gouvernementaux dont le palais présidentiel – la Casa Rosada – est le lieu où manifestent encore régulièrement les Mères de Disparus. Aujourd’hui ce sont les familles  des 44 sous-mariniers disparus qui réclament des comptes.

  

La nuit tombe, on marche 20 blocs pour rejoindre San Telmo qui commence à s’animer. Nous sommes à la recherche d’un endroit qui propose un peu de tango mais c’est l’hiver et après 17h, les danseurs ne dansent plus… Nous prenons un verre dans un petit bar de la calle Estados Unidos, histoire d’avoir du wifi qui s’avère excellent. 

On reprend nos recherches et au 4ème passant abordé, il nous indique enfin un endroit :

Bar Sur, une antiquité et une référence en matière de préservation de la culture et des traditions de Buenos Aires. Le spectacle commence à 21h, on nous installe à des petites tables rondes, habillées de nappes en velours noir. La salle est très petite et le carrelage par terre est bien usé signe de l’intensité des pas de danse. Arrivent, un pianiste, un joueur de bandoneón et un contrebassiste. A eux 3, ils doivent totaliser environ 273 ans, ils font partie des murs. Mais leur musique est magnifique. Le bandoneón est sautillant, toujours joyeux. Puis entre un couple de danseurs qui enchaînent plusieurs tangos, du plus langoureux au plus torride. Loin d’être une danse « folklorique », le tango, à le regarder de très près, est fascinant. Chaque danse raconte une histoire, chaque pas, chaque mouvement de pieds, de main, de port de tête, de regard en est un épisode. 

    

Mais il est 23h et le taxi vient nous rechercher. Il faudra pousser la Golf pour qu’elle démarre..

Au contrôle du port nous retrouvons Pawel, Vasil et Zlatin qui se sont ennuyés à Zarate..

Nous n’avons pas tout vu de Buenos Aires, loin de là mais nous reviendrons, c’est promis. 

1h du mat’, demain nous partons vers notre dernière escale.

De Paranaguá au Rio de la Plata

Le 8 juillet, nous quittons Paranaguá et nous longeons les côtes brésiliennes. 2 jours de mer nous attendent avant de remonter le rio Paraná. La mer est formée, si on avait des draps en soie, on glisserait de nos couchettes. Les mouvements du bateau nous donnent parfois l’impression de léviter à quelques mm au-dessus de nos matelas.

Le lendemain matin, nous nous rendons au Bridge (salle des commandes) où Veselin et Jessie scrutent l’horizon et les écrans de contrôle. Nous avons droit à une visite détaillée des instruments de navigation, matériel sensiblement identique à celui dont nous étions équipés pour notre première traversée de l’Atlantique.

  

Veselin admet que les fichiers météo ne sont pas toujours très précis. C’est bien ce que j’ai toujours dit….

Le vent souffle à 35 noeuds, du coup le BBQ de ce dimanche est un peu compromis mais le cochon pend déjà dans la cuisine, prêt à se faire rôtir. 

En attendant, le Capitaine nous invite dans sa cabine.  Il nous a préparé un petit apéro et veut absolument nous montrer comme il a progressé dans l’apprentissage du « bagpipe », instrument traditionnel bulgare fait artisanalement en peau de chèvre. Et là on comprend à quel point il est attaché à ses racines, sa culture et son pays. Sur son grand écran télé, il nous passe des vidéos de chansons typiques, sur fond de paysages bulgares. Voilà un pays dont on ne sait pratiquement rien et qui s’avère très beau, mêlant montagnes et plages au bord de la Mer Noire. 

A l’heure du repas, nous nous retrouvons à table avec les 6 officiers. Ils commencent à discuter en bulgare, Pawel me confirme par signes qu’il ne comprend rien non plus (vu qu’il est Polonais). Alors, la conversation continue en « bulglais », que je traduis en « frangnol » à Carlos, qu’il traduit en « espatorien » à Magy qui, voulant participer, nous lance des mots en Queschua !!  Sans compter que les Bulgares ont tendance à parler haut et dans ce brouhaha, c’est un peu difficile de capter le sens profond des conversations. On y arrive mais les neurones finissent en burn-out. 

Le Capitaine aura la gentillesse de nous dire que nous sommes les meilleurs passagers qu’il ait jamais eus à bord. Ah bon ? Ok.

Mardi 10 juillet 2018, nous sommes sur le Rio de la Plata. Les températures ont plongé, il faut ressortir les doudounes. Buenos Aires se réveille sous de gros nuages menaçants. De l’autre côté, Montevideo nous attend. 

Le pilote monte à bord et on entame la longue remontée du Rio Paraná vers Zarate. Mais quelle idée ils ont eue d’aller installer le port au bout de ce fleuve qui devient de plus en plus étroit, le cargo négocie des courbes à angle droit et doit baisser la hune pour passer tout juste sous un viaduc.  Enfin Zarate, terminus pour toutes les voitures… sauf les nôtres…

Pour ceux qui trépignent, j’ai mis un petit diaporama sur l’article « Le Passage de l’Equateur ».http://ptiket.eu/index.php/2018/07/01/grande-brasile-le-passage-de-lequateur/

Escale à Paranaguá

Hier, 5 juillet 2018, nous sommes toujours à Santos, dans le brouillard complet tant au niveau de la météo que de notre situation car aucun officier n’est visible.

A 11h30, tout le monde revient, le soleil, le Capitaine, les remorqueurs et le pilote.

C’est côté mer que nous apercevrons enfin les longues plages, en reprenant le large.

Ce matin, au réveil, nous sommes arrêtés mais au large de Paranaguá, dans le brouillard et le crachin.

Nous ne saurons pas le fin mot de l’histoire du GPS car les officiers n’ont visiblement pas envie d’en parler. Ils profitent de l’attente pour encore y bricoler, radar à l’arrêt. Pendant ce temps, le chef cook lance une ligne mais ne remonte qu’un calamar. 

Le pilote n’arrivera qu’en début d’après-midi et nous sommes à quai vers 16h30. 

On sort en ville mais on reste discret car la Belgique vient d’humilier, euh, de battre le Brésil (ouaih, trop forts 💪). L’agent du port doit nous conduire à l’immigration et il propose de nous déposer en ville. Parfait. Sauf qu’on se retrouve dans un petit centre commercial sans grand intérêt sinon de boire une bière à la fontaine tout en revisionnant les buts fatals sur grand écran.

A 21h, l’agent vient nous rechercher et on traverse le port à pied, au milieu de montagnes de containers, prêts à voir surgir à tous moments OSS117 poursuivi par des Cariocas mal intentionnés. Le cargo est en pleine activité. Cette fois il charge des Renault sandero.

Demain on quitte le Brésil, direction Zarate en Argentine, avant-dernière étape.

Merci Mariposa pour l’identification du sagui !

Escale à Santos

Aujourd’hui le soleil a pris des vacances et on arrive à Santos en fin de matinée sous un crachin belge. Il ne fait plus que 18°.

Sur le quai 250 Fiat neuves attendent d’être embarquées. Des containers sont déjà déchargés et d’autres prendront leur place.

On hésite, oui, non, bon allez, on se bouge et vers 15h on quitte le navire. L’entrée du port n’est qu’à quelques mètres et il y a justement un taxi qui attend et il nous embarque. 

Les abords du port, la vieille ville est vraiment très vieille et délabrée mais plus on s’approche des plages, plus les bâtiments sont modernes. 

Santos traine une très mauvaise réputation mais le chauffeur de taxi nous explique que ça fait 4 ans que la ville est considérée comme une des plus agréables à vivre au Brésil.  En tout cas, sous cette fine pluie c’est un peu tristounet comme partout d’ailleurs. 

On trouve une boutique Claro pour nous recharger en datas et puis on va consommer nos derniers reals à une terrasse. Malheureusement nous n’aurons pas assez pour des caïpirinhas et on se contentera d’une bonne bière glacée. Il fait déjà nuit, le taxi vient nous rechercher 2h plus tard et on rentre sans encombres. 

Le ballet des voitures est toujours en cours. Pawel nous intercepte pour qu’on aille vérifier les nôtres. Tout est ok, comme à chaque fois, ils font vraiment des efforts pour qu’il ne leur arrive rien.

Comme nous avons raté l’heure du repas, nous nous faufilons dans la cuisine où quelques côtes de mouton encore chaudes nous attendent sur le grill. Pour une fois on pourra éviter les 500gr de patates qu’ils s’entêtent à nous servir.

Demain, Paranagua, dernière étape au Brésil.

Breaking news !! Le GPS du bateau est en panne !! Pawel annonce minimum 8h de retard !! Je vais me coucher …

Escale à Rio

Nous arrivons ce mardi 3 juillet à Rio. Il doit être 4 ou 5h du matin, on réalise en dormant que le moteur a changé de rythme. 

Au petit déjeuner le Capitaine nous dit qu’on a toute la journée pour visiter Rio, que 4 membres de l’équipage philippin nous accompagnent et que c’est tout de suite. On fonce dans les cabines prendre nos affaires, casque et gilet fluo. Dans la coursive, on croise Pawel qui nous dit qu’il faut qu’on soit rentrés pour 16h. Arrivés en bas, le planton affiche que nous n’avons une autorisation que jusqu’à 14h. Quand tout le monde (Glean, Toto, Cooky, Daryl, Carlos et Magy) est là un agent nous accompagne jusqu’à l’entrée du port. Ils ont des accords avec des chauffeurs privés et un minibus arrive pour nous faire visiter ce qu’il peut dans le temps imparti. 

On voit de loin la favela la plus dangereuse de Rio où selon le chauffeur il vaut mieux circuler en t-shirt pare-balles, il nous oblige à faire une photo devant le stade de Marakana, on s’arrête au sambadrome, on sillonne le plus vieux quartiers de Rio au travers de petites rues pavées, pentues et au mille tournants à angles droits, pour enfin arriver sur le site du Corcovado. Ticket, navette en bus, escaliers et nous y voilà.

On a de la chance, il n’y a pas foule mais il y a quand même un garde armé d’un mégaphone qui règle la circulation des gens qui veulent se faire prendre en photo en avant plan du christo… Belle vue sur la baie de Rio, le Pain de sucre, quelques îlots et beaucoup, beaucoup d’immeubles.

    

L’heure tourne on redescend. Encore un arrêt pour voir le Corcovado sous un autre angle mais aussi une jolie baie avec plein de voiliers.

Sur un muret il y a un petite bestiole genre lémurien, jamais vue, qu’ils appellent « mikasaki » (? Si quelqu’un reconnaît cet animal, contactez-nous). 

Les Philippins ont faim, le guide nous amène dans un resto qui fait « buffet a kilo », donc à volonté. A la télé, la Suède mène 1-0 contre la Suisse. 

Il est déjà 13h, on part pour Copacabana.

Le chauffeur nous dit qu’on ne doit rentrer qu’à 15h…!!! Juste le temps de fouler le sable de la plage mythique et de s’enfiler 2 caïperinhas bien fraiches.

🎼 Tou tou tidou tou tou ditou tou 🎼🇧🇷

Le cargo n’est finalement parti qu’à 19h, tout en marche arrière, tiré par un remorqueur jusqu’au chenal.

Escale à Vitoria Vila Velha

1er juillet 2018, 15h, le pilote monte à bord. Il y a une  trentaine de cargos en attente. Au loin la côte est bétonnée d’immeubles.

On passe sous un grand pont routier.

Avec l’aide de 2 remorqueurs, le cargo se faufile entre les îlots, les hauts fonds et les petits “pains de sucre”. On rase les rives de la baie, d’un côté les rochers, marinas et plages privées, de l’autre une forêt de gratte-ciels derrière les favelas.

Au bout de 7km, presque au fond de la Bahia Vitoria, les remorqueurs nous font faire demi tour sur place et nous poussent contre le quai. Il est 16h30.

Il est prévu que l’on reparte à 4h du matin mais le larguage est repoussé à 11h. Il faut se faire à l’idée que le planning n’est jamais tenu. Ce décalage nous redonne espoir d’avoir le temps d’aller voir le Pain de Sucre de Rio (Pan de Azucar – Sugar Hill – Pao de Acucar). Allez, encore une autre langue à digérer !

    

Grande Brasile -La traversée

Voilà, au bout de 7 jours nous sommes de l’autre côté de l’Atlantique. On aurait pu arriver un jour plus tôt mais le cargo a ralenti pour n’arriver que ce 1er juillet, question de planning à Vitoria apparemment. 

Sur ce grand vaisseau, nous n’avons pas du tout eu la même sensation que lors de notre première traversée. C’est très différent et bien moins impressionnant. Pas de veille à faire, pas de jonglage dans la cuisine quand la mer est trop forte, la nuit on dort, pas de rationnement d’eau, le bruit du moteur en continu, à l’extérieur une odeur persistante de pétrole brûlé, pas de paquets de mer sur la tête (sauf à l’occasion de notre baptême – voir article précédent),… On est trop haut, la mer est trop loin. Bref, on n’a pas vraiment « ressenti » le voyage.

La consommation de calories dans la salle de gym atteint des sommets, à raison de 600 calories tous les matins, on fera difficilement mieux. Malgré tout, les effets des patates à tous les repas priment malheureusement sur ceux du vélo ou de l’elliptique.

J’ai trouvé un bon Beigbeder et un vieux Philippe Labro dans la bibliothèque du Capitaine, laissés là par de précédents voyageurs. Je les emporte au pont arrière pour les lire à l’abri du soleil et du vent.

Après avoir refait une beauté à la piscine, c’est au tour du terrain de basket d’être repeint pour les futurs matches.

La peinture est additionnée de sable pour rendre le sol moins glissant. On connaît quelqu’un chez G**flor qui pourrait peut-être leur suggérer autre chose comme revêtement ;-)) (Loïc, on s’appelle!). 

L’équipage est continuellement en train de ravauder le cargo, un coup de disqueuse par ici, une soudure par là, des patches de peinture là où la rouille apparait.

Les ballasts ont été vidangés pour ne pas ramener des bestioles ou autres bactéries africaines dans les eaux brésiliennes . L’opération aura pris 3 jours.

Malgré notre manque évident d’enthousiasme, le Capitaine nous tient de temps en temps au courant des succès de nos équipes nationales de foot. C’est comme ça qu’on a appris que la Belgique avait écrasé l’Angleterre…

A force de reculer nos montres d’une heure, le soleil commence à se coucher vers 17h et il fait nuit pour le repas du soir à 18h.

Le matin de notre arrivée au Brésil, nous avons passé plusieurs heures à observer de nombreuses baleines.

Comme aux Açores, elles sont plutôt timides et jouent avec notre impatience. On scrute l’horizon, on les voit souffler au loin et c’est au moment où nous allons jeter l’éponge que deux d’entre elles frôlent le bateau. Merci Neptune.

Grande Brasile -Le passage de l’Equateur

Ce mardi 26 juin 2018, à 15h30, le Capitaine invite tout l’équipage et les passagers à se rendre sur le pont 13. La Cérémonie va commencer.

Nous sommes accueillis par le dieu Neptune et sa « femme » (qui arbore des masques de peinture en guise de seins).

Bien alignés sous le pont des antennes, nous recevons 3 bons seaux d’eau de mer sur la tête.

Nous sommes ensuite amenés à l’arrière du bateau. Un serviteur de Neptune nous badigeonne de graisse marine (très résistante à l’eau) sur les bras pour les femmes et sur le torse/dos pour les hommes.

Les lances à incendie sont gonflées d’eau. 

Le but du jeu est de passer au travers de 5 bouées de sauvetage posées par terre verticalement pendant que 2 hommes nous arrosent avec les lances. L’eau est tempérée mais très salée et avec un arrière-goût de pétrole.

Nous voilà en ligne devant la table où sont posées des tasses à café remplies d’un liquide ambré. Au signal on doit boire cul sec. Pas trop le temps de le savourer mais ce rhum est excellent. 

Nous pouvons maintenant passer dans la piscine fraîchement repeinte et remplie d’eau de mer pour que Neptune nous baptise du nom que les spectateurs choisissent – Spanish shark, Tilapia et Marlin 1&2 – en nous enfonçant la tête sous l’eau. 

Chaque épreuve est ponctuée d’une belle ovation de tout l’équipage. La cérémonie s’achève avec la remise officielle du diplôme par le Capitaine. 

Il faudra 2 douches très chaudes et beaucoup de savon de Marseille pour se débarrasser de la graisse et de l’odeur. 

On a bien mérité un apéro et le Capitaine sort une bouteille de Raki fait maison (rather strong!). 

A 17h 14 la corne de brume retentit. Nous avons passé l’Equateur. 

Le simple fait de franchir cette ligne virtuelle nous a fait basculer dans l’hémisphère sud et … en hiver (plutôt clément sous ces latitudes). Cette année nous n’aurons eu que 5 jours d’été.

Un autre cochon passe à la broche pour clôturer cette journée festive mais nous aurons aussi du marlin au bbq. 

Après le repas, le Capitaine nous explique que les Philippins font un karaoke dans leur mess. La journée n’est pas tout a fait terminée d’autant qu’on recule encore nos montres d’une heure. On se retrouve donc tous les 4 dans la salle de repos à bâbord. 

La pièce est petite et la sono à fond. Ils nous tendent la liste des chansons disponibles pour qu’on en choisisse une. Encore un baptême mais celui-ci est moins réussi car ce sont des versions instrumentales qui ont un lointain rapport avec la chanson originale et je me plante lamentablement sur Ye Ah de Outkast. 

Ils sont très fans de chansons d’amour sirupeuses mais quand arrive la lambada la piste de danse est en feu.

Ce voyage est vraiment une suite d’événements incroyables. Quand je vous disais qu’on n’avait pas le temps de s’ennuyer….Etant donné les circonstances, nous n’avons pas pu faire de photos. Pas contre l’équipage s’en est donné à coeur joie. Quand je les aurai récupérées je les rajouterai. Ça vous fera le 2ème effet kisscool ;-))

Voici le diaporama des événements ’