L’aventure commence à la première panne

En sortant du Parc Iguazú, nous nous dirigions vers la frontière brésilienne pour aller voir de l’autre côté. Quand, dans une montée, la deuche se met à nouveau à hoqueter, on trouve in extremis un petit renfoncement dans une zone où il est interdit de se garer sur les bas-côtés à cause des animaux sauvages. On sort la trousse à outils, on ouvre le carbu, on vérifie les durites, on sort même le réservoir. La crépine est complètement rongée, on la change et on repart. Ça roule jusqu’à Puerto Iguazú et rebelote, dans la montée, obligés de s’arrêter définitivement. Quentin se poste en bord de route, sangle de remorquage en main pour tenter d’arrêter quelqu’un qui pourrait nous tracter. Les 2 premiers qui s’arrêtent n’ont pas de crochet de remorquage. Le 3ème sera le bon et il nous amène doucement à la station YPF à quelques centaines de mètres. Il est déjà tard, le bricolage, ce sera pour demain. Une douche (la plupart des stations service en sont pourvues) et au lit.

Ce matin, on attend un peu parce qu’il pleut par averses et puis le grand démontage commence. Pas facile de bricoler en étant interrompus par les passants qui veulent savoir d’où on vient, où on va et combien de km on va faire. A 13h, le diagnostic tombe, c’est la membrane anti-retour de la pompe à essence qui ne fonctionne plus. En cause, les solvants et les particules dans l’essence. On imagine déjà commander une nouvelle pompe et se la faire livrer à la station quand Felix arrive et nous dit qu’il peut nous en trouver une pour demain. « Bougez pas, je reviens vers 15h30 ». A 15h35, le revoilà. Il en a trouvé une pour 650 pesos, AHORA. Quentin monte dans sa petite Fiat Uno et revient 30´ plus tard avec une pompe neuve qui  s’adapte pile poil.

On remercie chaleureusement Felix qui nous laissera son nr de téléphone au cas où.

Quand tout est remonté, les mains lavées, on descend au centre ville pour vérifier que tout est ok et se remettre sur pied avec un bon steack et toute une bouteille de Malbec. On pourra dormir tranquille, même sous le réverbère du parking.

4 réflexions sur “ L’aventure commence à la première panne ”

  • 4 août 2018 à 07:17
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    Que de péripéties mais j’imagine que cela fait partie du voyage !
    Que de gentillesse aussi chez les gens c’est vraiment chouette

    Votre halte aux chutes d’iguasu me ramène 30 ans en arrière !
    Beau spectacle j’espère. Réconfort après frayeur

    Bonne continuation

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  • 25 juillet 2018 à 22:18
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    Première déception du voyage : Quentin n’a pas tout en double… Y’a un peu de laisser aller mon pépère 😉

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  • 25 juillet 2018 à 14:47
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    Rien à ajouter, la débrouillardise est remarquable, on est admiratif comme toujours, n’empêche, faut pas que ça devienne une habitude, vous êtes certains que vous avez toujours mis de l’essence dans le réservoir ??
    Le positif dans tout ça sont les rencontres : des gens qui ne se prennent pas la grosse tête, qui vont à l’essentiel et sont efficaces , des gens comme ça , ça existe encore , c’est rassurant…..
    Quant aux préférences, prenez un peu de tout……et surtout soyez heureux de ces moments vécus
    P&M

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  • 25 juillet 2018 à 07:22
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    Entre les chutes et les frayeurs du coup de la panne, je ne sais pas ce que je préfère : sensations fortes au programme ! les bonnes rencontres font le reste … chaud devant comme en France ces jours-ci ! on pense bien à vous, driving on the wild side … amitié, bon vin et émerveillement.

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