De Colonia à Paysandú

Mardi 17 juillet. Le vent nous a secoués cette nuit mais nous avons bien dormi. Nous reprenons la route vers le nord. Notre objectif est d’aller voir les chutes d’Iguazu mais il nous faudra plusieurs jours avant d’y arriver.

L’état des routes est très variable, des voies rapides bétonnées, des « nationales » dont les nids de poule gros comme des ballons de foot ont été grossièrement rebouchés, des routes où il faut zigzaguer entre les trous. Heureusement il y a peu de circulation si ce n’est de gros camions qui peinent à monter les côtes. C’est la campagne, un peu comme chez nous, de grandes fermes d’élevage de chevaux ou de vaches.

  

Nous faisons une halte à Mercedes où nous discutons avec un couple uruguayen très sympathique. J’ai abandonné l’idée de faire des phrases parfaites et les gens sont généralement compréhensifs. Ça simplifie les rapports. 

    

Sur la Plaza de la Independencia (encore une), est planté un arbre qui n’a plus aucune feuille mais de gros fruits et surtout des épines partout sur le tronc et les branches. 

Dans les villes que nous traversons, la plupart des rues sont à sens unique et la règle veut que les voitures se garent à droite et les motos à gauche. Ils ont aussi mis la gomme sur les casses -vitesse qui ne sont pas toujours signalés. Du coup on se souvient qu’on a une remorque à l’arrière. Ici ils appellent ça des « despertadores » (réveils)

On croise beaucoup de vieilles voitures, aussi vieilles que des Ford T en parfait état ou que des Européennes des années 60 en piteux état.

Ce soir nous bivouaquons à Paysandú, dans un camping municipal tout pourri mais gratuit et tranquille.

4 réflexions sur “ De Colonia à Paysandú ”

  • 18 juillet 2018 à 21:59
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    Hola amigos,

    Nous voilà de retour d’une petite semaine iodée en Côte d’Opale et tout frétillants de vous retrouver. Mazette! Cette traversée n’aura rien eu de désertique (au sens figuré du terme). Vous avez même eu droit à une impro de bagpipe, gayda en bulgare, et à un capitaine musicien mille sabords! Tout cela nous a aussi fait quelque peu penser au sceptre d’Ottokar… Dans la même veine et si vous voulez planer et retrouver un petit air de votre séjour sur le Grande Brasile, je vous conseille d’écouter un morceau du Mystère des Voix Bulgares. Nous sommes allés les voir/écouter à l’AB (Ancienne Belgique pour les non-initiés), grandiose et assez unique. Presque aussi fascinant que le tango, je dis bien presque.
    Au fait, le Grande Brasile repartait fissa vers Anvers?

    Côté tango justement, ben là on est totalement bluffés! Moment magnétique. Je comprends la fascination de Carine. Quant à la photo, on dirait que vous avez fait ça toute votre vie, ça rigole pas! Qu’en pense Gégé au fait? «Le tango va dans mes oreilles, est filtré par mon cœur et ressort par mes pieds», disait Dany «El Flaco» Garcia qui l’a dansé pendant plus de 60 ans. Plus terre à terre, Sacha Guitry se demandait pourquoi il se dansait debout… petit coquin!

    Des fermiers bio suisses en Uruguay. Il y a une certaine logique car ne dit-on pas que l’Uruguay est la Suisse de l’Amérique latine? Oui bon, c’est un peu tarte comme réflexion, mais je vous la livre comme elle me vient hein… Bien sympas en tout cas et surtout, une belle occasion de faire le plein de vitamines et de fresh food.

    Comme lors de votre premier périple, l’intérêt pour la nature reste de mise, c’est très bien. J’ajouterai donc ma petite note sur le ceiba speciosa dont on utilise le bois mou et flexible pour la fabrication de pâte à papier ou de canots (toujours la mer et l’eau…) tandis que la fibre cotonneuse qui entoure les graines est parfois utilisée comme produit de rembourrage dans les coussins ou comme isolant. Un éco-matériau alternatif aux PUR, PIR et autres EPS?

    Et, last but not least, super prose et chouettes photos, on en redemande bien évidemment. On attend les chutes d’Iguazu (j’insiste sur le pluriel) avec gourmandise.

    A part ça, je ne veux pas jouer ma fliquette, mais prudence sur les routes les amis. Et ne prenez pas froid.

    Dikke kus bien sûr,

    Fr & JM

    PS:
    1. Le GPS cérébral de JM s’affole
    2. Quentin, tu ne mettrais pas un petit drapeau belge, histoire de rappeler que le foot belge est un peu là une fois?

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  • 18 juillet 2018 à 17:03
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    A priori un ceiba speciosa connu sous le nom de palo borracho (bâton ivre) ou árbol botella (arbre bouteille) les copains. N’en abusez pas! Trop content de lire vos nouvelles . Bises à vous. JPS

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  • 18 juillet 2018 à 13:02
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    Oh il y a pire que l’état des routes du sud Ardèche !

    Réponse
  • 18 juillet 2018 à 09:39
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    Si on comprend bien, la E411 est exemplaire ?
    Dans un récit de blog côté Himalaya le gymkhana entre les nids de poules est aussi de rigueur, au point que le cycliste en avait le mal de mer !
    On a vu le même arbre à Madère, je vais tenter de l’identifier
    Carine, oublie la perfection STP, l’important c’est le contact même si c’est en » petit nègre », l’effort est plus visible donc plus apprécié.
    Les chutes ….es images montrent une merveille n espère que vous les verrez.
    4 nids de guêpes, et 1 de frelons, les pompiers nous ont fait un forfait !!!

    Ceiba speciosa est une espèce d’arbres de la famille des Malvaceae, à feuillage caduc, originaire des régions tropicales et subtropicales d’Amérique du Sud, où il est connu sous le nom de palo borracho (bâton ivre) ou árbol botella (arbre bouteille). Ces surnoms sont dus à la forme du tronc, contourné dans sa partie … un tronc caractéristique en forme de bouteille, couvert de grosses épines

    et voilà, y a qu’à…..demander…..Bisous
    P&M

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